Travail et handicap : l’exposition à des solvants reconnue maladie professionnelle pour un carrossier

Publié le 3 janvier 2014 par Axelle Minet

Un carrossier-peintre, exposé pendant quinze ans à des solvants et ayant développé un syndrome parkinsonien, s’est vu reconnaître l’origine professionnelle de sa maladie : une première en France révélée dans un communiqué de presse de l’Association des accidentés de la vie (Fnath), mi-décembre.

Selon la Fnath, « c’est le premier cas de reconnaissance de l’origine professionnelle d’un syndrome parkinsonien pour une telle profession ».
Le salarié, âgé de 45 ans, travaille depuis plus de 21 ans dans une carrosserie, en tant que peintre coloriste automobile et a développé un syndrome parkinsonien avec des tremblements qui surviennent y compris la nuit, explique l’association. Or, ce salarié a « respiré pendant plus de quinze ans des mélanges de solvants » et a décrit l’atmosphère de son atelier comme « s’accompagnant souvent d’un brouillard qu’il qualifie d’un mélange de poussières et de vapeurs diverses et variées ».
Pour la Fnath, il est important de « faire largement connaître » la décision de reconnaissance de sa maladie professionnelle par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) « afin de sensibiliser les personnes utilisant des solvants ».
La maladie de Parkinson a été classée sous certaines conditions comme maladie professionnelle pour le milieu agricole, rappelle la Fnath, qui souligne que la décision concernant le carrossier « témoigne de la nécessité d’intégrer cette prise en charge pour d’autres types de profession ». V.DC avec AFP

 

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