Le Conseil d’État renvoie l’affaire Vincent Lambert devant une formation collégiale
Le Conseil d’État devait trancher ce jeudi 6 février si oui ou non il fallait maintenir en vie Vincent Lambert. Verdict : au vu de la complexité du dossier, il ne peut se prononcer seul et renvoie sa décision devant une formation collégiale. Plusieurs magistrats du Conseil d’État examineront donc ensemble le dossier qui déchire la famille de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif sans espoir de récupération depuis un accident de la route en septembre 2008. Réponse, vivement attendue, la semaine prochaine.
Rappel des derniers faits. Les parents, fervents catholiques et opposés à l’euthanasie passive de leur fils, demandent au Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) de le maintenir en vie. Le 16 janvier, le Tribunal accède à leur demande en dépit des avis des médecins du CHU de Reims, où Vincent Lambert est hospitalisé, de sa femme, Rachel Lambert, et d’un de ses neveux, François Lambert. Le 28 janvier, Rachel Lambert annonce qu’elle souhaite saisir la plus haute juridiction administrative pour demander l’arrêt du « maintien en vie artificielle » de son époux. Sous la pression du ministère de la Santé, le CHU de Reims et François Lambert suivent son exemple. Signalé par Axelle Minet – Photo Marie-Lan Nguyen
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