La Google car autorisée à circuler sur les routes US dès l’été

Publié le 20 mai 2015 par Olivier Clot-Faybesse
Après avoir utilisé depuis 2012 des modèles commerciaux équipés de radar et de caméra, Google va faire rouler sa propre voiture. DR

Selon des essais grandeur nature menés en Californie, les véhicules sans chauffeur génèrent peu d’accidents. Un marché qui attire bien des convoitises, et notamment celle du géant américain Google, même si la voiture qui roule toute seule n’est pas encore tout à fait pour demain.

Bonne nouvelle : les véhicules sans chauffeur qui parcourent plus de 16 000 km par semaine depuis 2012, n’ont jamais été impliqués dans de graves accidents. Seulement dans quelques accrochages mineurs. Et encore ceux-ci ont eu lieu principalement lorsqu’ils étaient arrêtés à des feux de circulation… avant d’être heurtés par l’arrière. Certes, ces essais grandeur nature, comprenant toutefois un conducteur de “sécurité” à bord, ne se déroulent pas (encore) en Europe mais aux États-Unis. Plus précisément en Californie, un état qui s’est doté d’une loi spécifique pour encadrer les tests de véhicules autonomes et où six fabricants, dont Audi et Mercedes-Benz, sont à ce jour autorisés à rouler.

La Google car autorisée sur les routes

Ces constructeurs automobiles pourraient se voir toutefois contester ce nouveau marché par Google. En effet, la composante logicielle étant primordiale pour assurer la fiabilité de ces véhicules, la société high-tech pourrait devenir un acteur majeur du secteur grâce à son expertise. Si jusqu’à présent, Google n’a utilisé sur route que des modèles commerciaux équipés de radar et de caméra (depuis 2012), cela ne va plus être le cas. Sa Google car, prototype de voiture sans conducteur arpentera lui aussi les routes publiques américaines dès cet été.

Un développement par étapes

Les personnes en situation de handicap ne pourront que se réjouir de l’arrivée de véhicules se conduisant tout seuls. Il faudra néanmoins être patient. Les analystes s’accordent sur le fait qu’il faudra encore attendre dix ans avant qu’un modèle totalement autonome devienne grand public, c’est-à-dire financièrement abordable.
Dans l’intervalle, le nombre de véhicules se conduisant de manière autonome dans certaines conditions va aller croissant. Par exemple, pour se garer ou sur autoroute, où analyser la route reste beaucoup moins complexe qu’en ville. D’ailleurs, les premiers modèles dotés de fonction de pilotage automatique ou semi-autonome sont annoncés dès l’horizon 2016/2017. O. Clot-Faybesse

 

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