Sep : les malades cessent de travailler neuf ans après le diagnostic

Publié le 2 juin 2015 par Johanna Amselem

Une enquête de la Ligue française contre la sclérose en plaques (LFSEP) souligne que, pour trois quarts des malades, cette pathologie affecte leur activité professionnelle.

La sclérose en plaques (Sep) a un impact majeur sur l’activité professionnelle des malades. Aujourd’hui, les patients cessent le travail neuf ans après le diagnostic comme le révèle une enquête pour mieux déterminer l’impact de la maladie sur l’activité professionnelle menée par la Ligue française contre la sclérose en plaques (LFSEP).
Autre constat, la quasi-totalité des personnes interrogées (92 %) ont travaillé après l’annonce du diagnostic mais peu en ont parlé à leurs collègues. Ainsi, seulement 48 % ont évoqué leur sep au travail avant d’y être poussées par les premiers symptômes. En moyenne, ce moment arrive cinq ans après le diagnostic.

Des aménagements spécifiques pour 79 % des malades atteints de sep

Conséquence des symptômes gênants de la maladie (fatigue, troubles moteurs ou cognitifs et douleur) : 79 % des malades bénéficient de conditions de travail adaptées, temps partiel, aménagements des horaires, réduction des déplacements ou télétravail. Du chemin reste à parcourir pour mieux informer le grand public sur cette maladie évolutive se déclarant souvent chez les jeunes et donc améliorer l’adaptation des conditions de travail. Signalé par Johanna Amselem

À lire sur le site de Top Santé.

Pour aller plus loin, l’APF a mis en ligne un questionnaire témoignage : “Ce que j’ai envie de dire sur l’emploi”.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la Politique de Confidentialité de Google et l'application des Conditions d'Utilisation.