Prothèses 3D : pose facile, coût réduit

Publié le 26 août 2015 par Olivier Clot-Faybesse
Exemples de prothèses imprimées en 3D. © Enablingthefuture.org

Lundi 17 août, Maxence est devenu le premier enfant en France à recevoir une prothèse de main imprimée en 3D. Un concept en pleine expansion, grâce à sa simplicité de fabrication et son faible coût.

Révolution technologique ? Pas vraiment. Les prothèses 3D n’ont rien de systèmes bioniques sophistiqués qui conjuguent capacité motrice et usage sensoriel via une connexion aux muscles et aux nerfs de l’utilisateur. Les dispositifs imprimés sont en fait des plus basiques. À l’image de celui reçu le lundi 17 août par le petit Maxence (six ans), première personne ainsi équipée en France.

https://www.youtube.com/watch?v=j2g_LcX7TDE

Certes, son utilisation ne permet d’effectuer que des actions simples, comme attraper une balle par exemple. Bien que sur mesure, impossible de s’en servir pour faire ses lacets ou mener à bien d’autres tâches complexes similaires.

Une prothèse accessible à tous

Le premier bénéfice d’une prothèse tridimensionnelle réside alors sur sa pose. Elle ne nécessite aucune chirurgie préalable puisqu’elle s’attache de la manière la plus simple, c’est-à-dire avec un peu de tissu… velcro.

Son point fort passe surtout par sa facilité de réalisation via un empilement de couches en plastique. Pour un montant au final des plus faibles : de 50 à 200 €, soit un tarif au moins 100 fois inférieur par rapport à un appareillage bionique.

Une association efficace

Une somme modeste qu’il n’est d’ailleurs pas toujours nécessaire de payer. En effet, les parents de Maxence n’ont rien eu à débourser. Ils sont passés par l’association américaine e-Nable (“enable” en anglais signifiant permettre), qui met à disposition de chacun et en libre accès, tous les plans de fabrication. Si en France, on ne compte pour l’instant qu’un seul bénéficiaire, c’est loin d’être le cas dans les pays anglo-saxons. Grâce aux 3 600 volontaires du réseau e-Nable, de nombreux enfants, à l’instar du jeune Leon, sont déjà équipés d’une prothèse imprimée en 3D. O. Clot-Faybesse

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