La tétraplégie, un problème pour la vie de couple ? Oui… et non

Publié le 7 janvier 2016 par Valérie Di Chiappari
La blessure médullaire ne bloque pas complètement l’union puisque 50 % des célibataires au moment de l’accident se mettent en couple.

L’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes) publie une étude centrée sur l’impact de la tétraplégie pour la vie en couple.

Une déficience motrice importante comme une tétraplégie interroge la possibilité d’une vie en couple et de l’évolution de celle-ci. Toutes celles et tous ceux qui, suite à un accident de la voie publique ou de sport, sont devenus des blessés médullaires tétraplégiques, alors qu’ils étaient encore célibataires, se sont posé la question. De fait, cet handicap acquis constitue « un frein important à la mise en couple ». Une récente étude de l’Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé), l’organisme français chargé de produire des données statistiques et des analyses sur le système de santé en France, le montre. « Si en population générale, environ 7 % des hommes ne connaissent jamais d’union stable, la moitié des personnes tétraplégiques reste durablement célibataire », notent ses auteurs. Mais, relative bonne nouvelle : « La blessure médullaire ne bloque pas complètement l’union puisque l’autre moitié des célibataires au moment de l’accident se met en couple. »

Les facteurs sociaux-environnementaux influent davantage que le handicap

Il apparaît surtout que la probabilité de se mettre en couple après l’accident dépend davantage d’éléments socio-environnementaux que du handicap lui-même. « Ne pas quitter le domicile parental peut limiter les possibilités de trouver un partenaire , constatent les chercheurs . (…) Or, pour une partie non négligeable des personnes tétraplégiques, l’accident s’est produit lorsqu’elles entraient dans la vie adulte, interrompant le processus de départ du domicile parental et freinant ainsi l’ensemble des mécanismes qui conduisent à se mettre en couple ». Élise Jeanne

Comment 3 commentaires

bonjour,

en fait, ces statistiques sont complètement inutiles. On paie des personnes pour sortir ce genre de conneries qui concernent 100 ou 1000 personnes. Combien cela coute t-il? trop. les financements doivent être dirigé sur la recherche pour la guérison ou au moins l’amélioration de la LME. Mais il est sur que la guérison ou l’amélioration de la santé des paras ou tétra mettrait bien des gens au chomage. Plus de vendeurs de fauteuils, plus de vendeurs de sondes, plus de statistiques, bref, que des gens en bonne santé!! alors, on dit quoi!!

Bonjour,
Je suis paraplégique (D3) depuis 44 ans, et je sais très bien que mon handicape est un véritable commerce mais ai-je le choix. Je sais très bien que je suis condamné au fauteuil roulant pour le restant de mes jours.

Bonjour ,
Je vis , par choix , avec mon compagnon tétraplégique , depuis 9 ans maintenant. Nous avons eu un vrai coup de coeur et nous sommes heureux ensemble . Notre vie ne se résume pas à nous regarder dans le blanc de l oeil , nous avons une vie sexuelle, presque normale ( pas aussi souvent qu on le voudrait et nous ne pouvons pas faire le tour des positions du Kamasutra ! Lol mais qu importe , on s éclate comme tout le monde , il n y a pas de raison ! Il faut garder confiance en soi et se dire que le bonheur n est pas exclusivement réservé aux “valides” . Soyez juste vous même et rien ne sera impossible ❤️

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