Un diplôme pour accompagner les élèves handicapés

Publié le 12 février 2016 par Franck Seuret
La professionnalisation des auxiliaires de vie scolaire va dans le bon sens mais le niveau de ce diplôme n'est pas suffisamment élevé, selon les associations. © Franck Seuret

L’une des trois spécialités du tout nouveau Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES) porte sur l’accompagnement des élèves handicapés. Jusqu’à présent, aucune formation diplômante n’existait pour les auxiliaires de vie scolaire.

Attention, message codé  : pas d’AESH sans DEAES. Traduction : les candidats à un poste d’Accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) devront désormais être titulaire d’un Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES). Ils ne pourront toutefois postuler à un emploi d’AESH que s’ils ont choisi, parmi les trois spécialités proposées dans le cadre de ce cursus (voir encadré), l’accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire. Ce tout nouveau diplôme, créé par un décret et un arrêté du ministère des Affaires sociales en date du 29 janvier 2016, comble un vide : jusqu’à présent, aucune formation diplômante n’existait pour les auxiliaires de vie scolaire.

Un diplôme ne répondant pas aux besoins de tous les élèves handicapés

« Il est effectivement important de professionnaliser les personnes accompagnant les élèves handicapés, note Bénédicte Kail, conseillère nationale de l’APF. Mais ce diplôme est seulement de niveau V, [comme un CAP ou un BEP]. Ses titulaires risquent donc de se heurter à certaines limites dans l’accompagnement au savoir des collégiens et des lycéens, voire même dès l’élémentaire pour certaines tâches. »

« L’un des grands enjeux pour l’Éducation nationale est de parvenir à ce que les jeunes en situation de handicap poursuivent leurs études aussi loin que possible, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, complète Sophie Cluzel, la présidente de la Fnaseph. Comment y parvenir avec des accompagnants ayant un diplôme d’un niveau inférieur au bac ? »

« Humilité dans le niveau du diplôme »

Une analyse que ne partage pas l’Union nationale des employés, auxiliaires de vie scolaire et d’assistants de scolarisation. L’UNEAVS « se félicite de cette humilité dans le niveau du diplôme (…). Affirmer qu’un niveau V d’un diplôme AESH ne serait pas assez élevé pour savoir établir une relation avec un élève, avec des parents, des enseignants, ou participer aux réunions d’équipes de suivi de scolarisation…, demeure une aberration et une injure à l’intelligence, aux compétences, aux connaissances des femmes et des hommes, possédant un niveau V et exerçant actuellement comme AESH dans des établissements scolaires. » L’UNEAVS déplore également que ce diplôme ne permettra pas de sortir ses titulaires de la précarité à laquelle les conditions d’exercice du métier d’AVS les condamne.

Source : rapport de la députée Barbara Pompili, projet de loi de finances 2016
Source : rapport de la députée Barbara Pompili, projet de loi de finances 2016

Peu de recrutements pour ces diplômés

Plus fondamentalement encore, le nombre de diplômés en fonction risque d’être très réduit. Aujourd’hui, sur les 76 000 auxiliaires de vie scolaire en exercice, seuls 28 000 (un tiers) ont le statut d’AESH, les 48 000 autres étant en contrats aidés. « Et seuls quelques dizaines d’AESH ont été embauchés cette année, souligne Sophie Cluzel. La plupart des autres recrutements se font sous contrats aidés, pour lesquels les seuls critères sont l’éligibilité à ce type de contrat. Rien n’indique que la tendance va s’inverser. » Autrement dit, l’État vient de créer un diplôme permettant d’accéder à des postes qu’il ne crée qu’en nombre insuffisant… Franck Seuret

Un diplôme, trois spécialités

Le Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social fusionne les Diplômes d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) et d’Aide médico-psychologique (DEAMP). Le tronc commun centré sur l’intervention auprès des personnes (378 heures) sera complété par l’une de ces trois spécialisations (147 heures) : accompagnement à la vie à domicile (ex-DEAVS), à la vie en structure collective (ex-DEAMP) ou à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire. La formation, comprenant également 840 heures de stages, s’étalera sur un à deux an(s), selon le profil des candidats.

La création d’un diplôme unique d’accompagnement vise à faciliter les passerelles entre ces trois secteurs d’activité. Les professionnels pourraient donc évoluer plus facilement au cours de leur carrière, en passant les spécialisations correspondantes.

Comment 57 commentaires

Bonjour,
Madame Bénédicte Kail, conseillère nationale de l’APF, affirme que “ce diplôme est seulement de niveau V, [comme un CAP ou un BEP]. Ses titulaires risquent donc de se heurter à certaines limites dans l’accompagnement au savoir des collégiens et des lycéens, voire même dès l’élémentaire pour certaines tâches. ».
Il faudrait peut être alors que l’AFP s’abstienne de proposer dans ses centres de formation une préparation au diplôme DEAeS considérant que le stagiaire est considéré d’avance inapte et incompétent à exercer professionnellement par une conseillère nationale de l’AFP au mépris social si clairement et scandaleusemnt affiché.

Bonsoir,
Votre commentaire me concernant nommément, je me permets de vous répondre directement.
Un échange avec un journaliste est toujours forcément résumé car tout ne peut être repris dans le format imposé. En l’occurrence, ce sont ici les développements que j’ai pu faire après cette remarque qui n’y figurent pas.
Quand je dis que les titulaires de ce nouveau diplôme vont se heurter à certaines limites dans leur accompagnement au savoir, ce n’est pas que je les en pense incapables, c’est que le niveau de diplôme ne le pose pas comme un attendu. Par exemple, nous n’avons pas pu obtenir que soit mentionné dans le référentiel de compétence la possibilité de prendre des notes en utilisant un ordinateur car le fait d’utiliser un ordinateur ne relève pas des attendus d’un diplôme de niveau V, mais d’un niveau IV. Bien sûr, certains AVS le font en pratique, et bien sûr qu’ils sont aptes à le faire, mais on ne pourra de toute façon pas l’imposer à un titulaire de ce diplôme car c’est une compétence qui n’est pas de leur niveau. Alors est-ce qu’on ne peut pas penser que cela va être une limite par rapport au besoin de certains jeunes ?
Après, il est vrai aussi qu’il est parfois compliqué pour une personne qui n’a pas le bac d’aider à la reformulation ou à la prise de note d’un élève de terminale technique ou même générale (en physique-chimie ou en math par exemple, mais aussi en langue). C’est alors ne pas répondre aux besoins du jeune, mais c’est aussi mettre la personne en difficulté. Et encore une fois, ce n’est pas un mépris de ma part pour une personne titulaire d’un diplôme de niveau V.
Au niveau de l’APF, nous revendiquons une réponse adaptée aux besoins du jeune. A partir de là, l’accompagnement par une personne avec un diplôme de niveau V sera une réponse adaptée pour certains, mais pas pour d’autres.
Cordialement,
Bénédicte Kail

Bonsoir,
Je vous remercie de votre réponse et je tiens à vous rassurer tout de suite (ainsi que les parents d’élèves) :
les équipes de suivi de scolarisation d’un établissement scolaire (1er degré et 2ème degré) savent définir les adaptations nécessaires au besoin des jeunes et conformes à son cursus scolaire (1er degré, 2ème degré, BTS et prépa) et, si nécessité d’accompagnement par AESH, les services Inspection académiques ASH savent tenir compte des demandes des enseignants référents et chefs d’établissement (1er degré, 2ème degré) pour l’affectation d’un AESH (voire son recrutement) à même d’ accomplir un accompagnement de qualité conforme au PPS du jeune, et ce, en coopération exigée avec l’enseignant.

Bonjour
titulaire d’un bac, d’un deug et d’une formation rh en 3 ans avec experience (trop sans doute) la vie a fait que je souhaite passer ce diplome …du coup votre commentaire ne tient plus … le placement devra etre effectué avec la connaissance de l’anteriorité

Actuellement en formation DEAES, je me permets de vous répondre que tous les attendus en termes de rédaction des écrits servant de base à notre certification se font par le biais d’écrits rédigés sur PC. L’époque du manuscrit est révolue, c’est donc un argument de mauvaise foi.
De plus, et plus personnellement, je me forme à ce diplôme qui vise, insidieusement, au vu du contenu des référentiels, à former des personnels à des compétences quasi-équivalentes à celles des AVS, AMP, AESH et Educ Spé mais tout en en maintenant le niveau officiel au rabais, soit un niveau IV, dans un but, plus que concurrentiel du point de vue employeur.
J’ai un niveau scolaire bac +4 et croyez-moi, ce que nous voyons en formation équivaut à un niveau bac tout en enfermant le DEAES sur un futur terrain salarial moins coûteux.

Tout à fait, vous avez raison de dire ca car c’est la pure vérité. Je peux vous dire que j’ai fait cette formation , et que ca vaut largement le niveau IV.

Je me permet de vous répondre, je suis actuellement en formation DEAES je fait cette formation de niveau 5 mais je tiens à vous dire que beaucoup, on le bac voir plus, j ai moi même le niveau BTS mais je fais ce diplôme pour faire un métier qui me passionne donc je pense qu’on est tout à fait capable d’accompagner des enfant en situation de handicap jusqu’au lycée
Cordialement

Bonjour
Je suis titulaire d’un bac et pour autant je ne suis absolument pas apte “à la reformulation ou à la prise de note d’un élève de terminale technique (en physique-chimie ou en math par exemple)”. Donc votre discours sur la possession d’un bac n’a pas lieu d’être car nous avons tous nos limites, raison pour laquelle un prof de français n’enseigne pas la chimie, ou un prof de musique les maths. Ayant un enfant handicapé dans ma famille je suis scandalisée par le peu d’attention portée à ces enfants et le manque flagrant de considération pour ceux qui souhaitent s’investir auprès d’eux afin de les porter le plus loin possible dans leur autonomie tant physique qu’intellectuelle. Pour ces encadrants, ce n’est pas leur “intelligence scolaire” qui a de la valeur c’est leur “intelligence humaine” donc oublions les diplômes et donnons à chacun la possibilité d’être utile à quelqu’un d’autre. J’ai le plus grand respect pour vous, Mesdames, Messieurs qui voulez que chaque enfant ait ses chances.

Bonjour
pour information la majorité des personnes qui rentrent en formation d’AES ont pour la plupart un niveau BAC et parfois BAC+2.

Bonjour je souhaiterais savoir si l’obtention du Daeu A suivi d’une licence spécialisé en éducation permet de devenir AVS étant donné que je suis également mère d’un petit garçon de 8 ans 1/2 qui est accompagné d’une AVS merci beaucoup

C est clair. . Moi je viens d être diplômée deamp et je peut dire que se n est pas très facile. .faudra peut-être que m.dame change le niveau car les exigences sont assez corsée. Nous sur 30 on a eu 12 diplômées alors. . Des crétins madame. .je pense pas

Je suis tout à fait d’accord pour avoir moi même passer le diplôme d’état aide médico psycholoqique. Il serait grand temps de revaloriser ce diplôme car il n’est pas donner à tout le monde sur une promo de 29, 11 ne l’ont pas obtenus.
On nous demande une capacité de rédaction et d’analyse pointue et oui car on ne fait pas que de l’observation on communique également avec une équipe pluri-professionnelle. Et quand bien même il y a un projet travaillé en équipe donc chaque professionnel à ses propres limites et notre but est d’individualiser notre accompagnement pour le bien être de la personne.Donc cela est vu en équipe avec les différents professionnels.

Trop diplômé pas assez diplômé en gros sa pose toujours problème en fait.

…ce que je trouve inquiétant, c’est qu’après obtention du diplôme, pourtant à priori sélectif, les personnes recrutées fassent des commentaires ponctués de fautes. L’erreur est humaine c’est vrai(j’en fais également !), mais plus de 3 sur 3 lignes ou 10 lignes ce n’est pas sérieux.
Nous ne sommes pas là pour enseigner certes mais il faut un minimum, une prise de note “juste” quand même!
Très mauvaise image, pour la profession et pour le niveau du diplôme…

J ai exercé ce travail durant 5 ans avec plusieurs enfants et plusieurs enseignants.nous ne sommes pas là pour enseigner, chacun sa place.

Je dispose du diplôme d’aide-soignante et d’auxiliaire de puériculture avec une expérience de plus de 15 ans.
Est-ce que ces deux diplômes me dispense d’épreuve pour être AESH.
Puis-je postuler directement dans les écoles et sur le rectorat?

Stérile sur le papier ce débat de niveau V ou niveau IV, mais très attendu par le professionnel en tant que reconnaissance et droit à la formation/évolution de carrière, et également attendu de compétences dans des milieux et situations toujours plus variés pour répondre aux besoins de l’usager. Qui pour être au centre du dispositif, doit être entouré d’un sens commun et non des professionnels maltraités par leurs conditions.
Donc, faire valoir, reconnaître, permettre l’autonomie et l’épanouissement du professionnal, (soit remonter et faire suivre le niveau des soignants du quotidien) n’est pas aussi stérile que de proposer la loi 2002_2 et ses outils sur le papier et de les laisser au dépourvu en pratique.

Bonjour j’essaie de voir sur différents sites le salaire d’une aes mais je n’ai pas de réponse. Pouvez vous me donner plus amples renseignements. Cordialement

C vraiment pas compatible. Pour devenir AVS / AESH il faut avoir le BAC ou PRO (niveau IV). Après 6 ans de CDD si vous êtes en CDI on vous demandera de faire une formation ou valider les acquis DEAES de niveau inférieur (v)? Quelle logique?

La plupart des avs ont minimum le bac voir une licence et la ils proposent un diplôme niveau cap .c aberrant .c est dévalorisé le métier et les personnes qui travaillent depuis 6 ans pour au final décroché un diplôme inférieur au bac et avec un salaire precaire Quelle évolution

Je suis AESH en CDI depuis 1 an après 6 ans de CDD. J’ai été recruté il y a 7 ans avec le bac (c’était un des critères pour exercer ce métier) et aujourd’hui, on nous propose un diplôme de niveau V. Je suis complètement démoralisée. Je ressens une grande dévalorisation de mon métier … et une énorme méprise de mon employeur : l’EDUCATION NATIONALE.

Je partage totalement votre avis . J’ai le même parcours que vous . En CDI depuis un an je n’observe aucune évolution. Nous sommes trop
Isolées , des laissées pour compte. Pas assez épaulées , toujours à espérer des changements qui neviendront jamais….

Oui, et soi-disant, nous avions ce diplôme de droit après 2ans d exercice, or on me réponds a
qu il faut une Vae meme après 5ans comme aesh :-/ grosse deception

Bonjour
je suis tout à fait d’accord de plus ils mettent dans les lycées des AVS venus de n’importe où, imcapables de suivre les élèves dans leurs tâches scolaires qui engendre la non reconnaissance de l’équipe pédagogique

Dans le même cas que vous. J’ai une licence de psychologie. Je suis en Cuir avec un salaire qui frôle le bénévolat et sans aucune perceptive pour l avenir.

Je suis titulaire d une capacité en droit, (pour info…) AESH depuis 4 ans. Quel mépris en effet pour les personnels diplômés niveau 5, au vu de tous mes collègues “niveau 4”, titulaires d’ un baccalauréat certes, mais ne maîtrisant absolument pas la langue française ! Oui, cette notion pourtant élémentaire inhérente à nos accompagnements en établissements scolaires !! Je parle d’ une maîtrise de la langue lue, parlée, écrite, le minimum non pour exercer au sein d’ une institution comme l’ Education Nationale…? Comment peut-on imaginer un élève dys (ou autre !) lire et apprendre des cours parfois truffés de fautes car l’ AESH (titulaire du BAC) n’ a pas un bon niveau de français…?!! Bien à vous…(tous). Laetitia

Là je vous rejoins complètement Laetitia… je vois couramment des personnes de niveau Bac, qui accompagnent des élèves avec un niveau français déplorable !! Donc pour moi, Bac ou pas Bac il faudrait évaluer l’AESH à sa juste valeur, celle de l’intérieur, pas celle d’un niveau ! Déjà il faut relativiser, car un élève qui a un handicap mais qui va au lycée a déjà un niveau intellectuel qui prouve qu’il peut mentalement se débrouiller à peu près “seul”, et son accompagnement sera plus de l’aide physique, que de l’aide à la réalisation de tâches scolaires.. en effet, dans la mesure où l’on a à faire avec un élève dyslexique, l’orthographe sera primordial ! Je n’ai pas le Bas, mais j’ai 3 enfants, un qui a fait une licence, un en BTS, l’autre en lycée, je l’ai ai toujours suivi, comme j’ai d’ailleurs suivi des élèves en situation de handicap au lycée, en maternelle, en élémentaire, et actuellement en collège.. et ce n’est pas le Bac qui me manque… Donc pour moi l’idéal serait de vérifier un minimum de compétences, et l’expérience avant d’embaucher une Aesh.

Le travail d’accompagnement demande une compétence selon le niveau de l’élève handicapé à accompagner par conséquent un très bon niveau en français, maths et ou physique.
Si le travail sera sanctionné par l’obtention du diplôme d’état d’accompagnement éducatif et social, la première critère, à mon avis, c’est avoir le niveau Bac au minimum.
Je vous écris en connaissance de cause

Bonjour
J’ai bac plus 5, je maîtrise bien la langue française, par conséquent, je cherche à comprendre les différents statuts et comme t je pourrai évoluer en métier d’AVS

Bénédicte Kail bravo, vous avez mis le doigt sur le mépris que l’on continue d’avoir vis à vis du handicap. L’avs n’est considéré que comme une aide technique juste bonne à ouvrir une porte ranger un cahier. Alors qu’elle aide à la compréhension de consignes pour des exercices de math, à la démonstration en sciences, à l’explication de texte en français, histoire, en 3 ieme au lycée il faut avoir une bonne maitrise….Un cap c’est arriver au bout du collège avec des motivations pratiques,un besoin de concret. Le bac semble un minimum pour un accompagnement de qualité. J’en ai fait part à l’uneavs qui m’a répondu, qu’un aesh ne peut se substituer à un prof. La crainte est donc dans l’identité du professeur face à un domaine auquel il n’est pas formé; le handicap! (J’insiste formé, et pas informé) les profs ont des réunions d’informations, mais ce n’est pas suffisant. Il faut un professionnel de l’accompagnement qui s’adapte et se forme au long court pour être performant dans ses missions. Performant est un mot à la hauteur de ce que l’on doit attendre pour aider les personnes handicapées.

Je suis d’accord avec un niveau bac minimum, je suis en CDI depuis 2 ans, j’ai accompagné des élèves au lycée puis en BTS, je peux vous confirmer que mon niveau universitaire peu élevé m’ a permis d’accompagner l’élève non voyante au mieux, je pense donc qu’il ne faut pas baisser le niveau de recrutement, j’ai croisé des accompagnantes faisant beaucoup de fautes d’orthographes ou n’ayant pas le niveau et je trouve que cela donne une image négative de notre métier, l’exigence d’un accompagnement de qualité est primordiale et un droit pour l’élève , je suis donc déçue par ce qui nous est proposé , aucune possibilité d’évoluer après 8 ans d’expérience sans formation.

Bonjour je rejoint beaucoup de commentaire avsi puis aesh en ulis cela fait 5 ans que j’exerce. Comme beaucoup d’entre vous j’ai effectué la formation de 72 h obligatoire. Je rejoint les commentaires il ne faut pas abaisses le niveau du diplôme j’ai suivi un élève de la 2 a la T et heureusement que j’avais un BAC +2 une collègue est venue sur le dernier trimestre me rejoindre pas de niveau BAC embauche CUI CAE qui parlait pas l’espagnol n’y l’anglais et qui connaissait rien en meca et bien bonjour la galère. Mais je dirait la faute n’en revient pas au personne embauchée en CUI CAE mais a l’éducation nationale qui veux en permanence faire des économies car qui dit niveau VI dit payer plus chère que niveau V. Comme quoi l’éducation de nos enfants ce fait toujours en mode 2 vitesses.

Les commentaires des AESH/AVS/AVSI diplômés comme vous me font rire,apprenez d’abord à écrire bande de tocards !! tous vos commentaires sont truffés de fautes d’orthographe et vous osez donner des leçons aux autres?

Geoffroy, vous vous vantez d’être Bac+2, vous critiquez votre collègue qui n’a pas le Bac, alors que vous écrivez un simple texte de quelques lignes avec 12 fautes !!?? Et vous dites, je vous cite ” heureusement que j’avais un Bac+2…” Comment donc écririez-vous si vous n’aviez pas un Bac+2, je me le demande ?
Alors que vous écrivez ” je rejoinT, je diraiT, l’éducation nationale qui veuX, il ne faut pas abaisseS le niveau…et quand vous écrivez au singulier” n’en revient pas au personne embauchée…” Et j’en passe car bonjour la syntaxe et la formulation de vos phrases! Je peux tolérer que l’on puisse faire une ou deux fautes mais 12 ??
Honte à vous Monsieur ! Je suis seulement diplômée de niveau V (CAP) + (DEAVS) Mais de grâce revoyez votre copie et révisez votre grammaire. Car là vous êtes un mauvais exemple pour la profession.

Bonjour à tous.
Je viens d’être contacté pour un poste d’ aesh, et en faisant mes recherches en lisant les blogues, et autres je dois avouer que cela m’effraie.
Peu de reconnaissance du métier
-Paye misérable
-Six en précarité
-Et j’en passe…!
C’est inadmissible !
Non pas seulement pour nous professionnels de santé mais aussi pour six personnes en situation d’handicap. Si nous ne faisons pas les choses pour changer ( manifestations , grèves …)
Qui le fera pour nous?
Vous êtes là en colère à Parlee de ce qui vous déplaît et je le comprend .
Mais c’est du concret que l’on veut!
J’ai une penser pour vous Collegues qui ont passer 6 ans dans la précarité silencieuse. ( acquiescer sans rien dire et faire )
On es plus de 20000 personnes A qui la même chose va arriver.
On en parle sur des sites mais personne fais rien!!! Je sais que c’est facile à dire Mais pas impossible à faire ou A ce faire entendre… Nous sommes les voix de ces personnes en situation de handicap qui ne peuvent s’exprimer enfants, adultes… Je pense au famille aussi et je pense aux professionnels de santé que nous sommes, qui travaillons auprès de ces personnes en donnant toux ce qu’on A pour quoi au final ?
Alors oui j’ai peur de ne pas avoir tous les outils nécessaire pour mener ma mission A bien , mais aussi pour ma vie personnelle avec mes 2 enfants car peu de perspectives pour nous !
Alors que pouvons nous faire ?

Je pense qu’il faut une mise à niveau concernant au moins le français car en tant qu’aesh on n’a pas droit à l’erreur même (et surtout) en école primaire. En tant que parent,ça me révolte de voir des fautes dans le cahier de mon enfant surtout venant de la personne censée l’aider. En tant qu’aesh, ça me révolte autant pour les mêmes raisons. L’erreur est humaine mais il faut penser à se relire quand même (surtout avant de publier sur un tel sujet car ça nous discrédite encore plus).

Geoffroy, Yapi, Mme Grivelet- C’est pas possible !!
Entièrement d’accord avec Paul, Bati, Marie, Anne. Bon sang si vous n’êtes pas capable d’écrire sans faire de fautes, au moins relisez-vous avant de publier sur ce site…ou n’écrivez rien.
10,12, fautes ! Mais où va-t’on ?
Oui Anne pour la non reconnaissance de ce métier comme vous dites…ceci explique certainement cela.

c’est quand même un Diplôme d’ETAT quelque soit son niveau… et permet de travailler en collectivités… on peut avoir BAC+5 et avec Diplôme d’ETAT Aide-Soignante qui est le plus petit corps de métier en milieu médical.
C’est la valeur du diplôme qui compte!
A mon avis l’ETAT organisera des concours territoriaux pour ce diplôme. Et ce qui fera la différence des candidats sera le niveau d’études.

Bonjour,
Et bien moi je viens d’entrer en formation pensant me former à ce fameux de aes avec comme spécialité accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire… Or ce cursus n’est pas réalisable puisque nous n’avons pas de possibilité de faire de stage au sein de l’Éducation nationale qui ne nous reconnait pas et on nous a dit que dans 5 ans cela sera plus claire et possible, je me retrouve donc obliger à suivre le cursus “structures collectives”.
La formation diplômante pour travailler en école auprès d’enfants handicapés n’existe toujours pas en pratique…mes camarades de classe et moi même sommes extrêmement déçus et surpris de cette mascarade…

Bonsoir. Et bien moi aussi très déçue ..prise en formation mais 35h par semaine à faire en stage hors les écoles n ouvrent pas 35h…. L inspection académique ne veux pas de stagiaires… Et le centre de formation me met en stage pendant les vacances scolaires!!! Belle mascarade..Et grosse perte de temps..

Bonjour je suis dans la même situation que vous mais du coup j’hésite à faire cette formation Car on me met du coup en structure collective est ce que je pourrais quand même faire ce métier ? Mystère ?

bonjour,

quelle est la marche à suivre pour passer ce diplôme ?. Je ne possède qu’un DUT, est ce si difficile ? En être titulaire, me permettra t-il un fiche de paie plus agréable?
merci de votre réponse.
Cordialement
D.P

je suis actuellement avs dans un college de la region de bourgogne , et je suis completemnt aneantie par les commentaires et des reflexions meprisantes que l’on peut avoir vis a vis de notre metier .comment peut on réagir ainsi , vous etes bien contents messieurs et médames de nous avoir aupres des eleves en situation d’handicap , car gràce à nous ils reussissent mieux leur scolarité et je ne suis pas d’accord sur le faite que nous ayons soit disant un niveau inferieur voir inexistant en français et autres matières générales . si vous avez tellement honte des avs alors pourquoi l’education nationale a créer ce metier ?a votre avis ? ne mélangez pas tout car ce métier demande beaucoup de savoir faire , de compétences dans divers domaines , comme la psychologie , le sociale , la maitrise de soi , comment savoir faire face quand un élève a une crise d’angoisse , c’est a dire gérer la situation pour savoir si il y a état d’urgence immédiate ou pas . Tout ceci ne se métrise pas sans avoir au préalable acquis des compétences aqui sont demander lors du recrutement des avs .pour ma part j’ai passer les tests de sélections en thème de psychologie , de culture générale etc …. en france il y a énormément de demandes d’aide aux besoins de l’élève handicapé mais peu de poste sont attribués ce qui est dommage ,maintenant le diplome qui a été créer est bien car avant il n’y avait rien ,c’est une reconnaissance du métier un plus qui parmet d’évoluer dans sa carriere petit a petit . maintenant cela devrait etre envisager de poursuivre apr un évolution du staut d avs en faisant passer l’emploi du temps a un temps complet car seulement 20 heures n’est pas suffisant pour subvenir aux besions de l’eleve et obtenir un alaire en conséquence serait tres appréciable .

Madame Grivelet,
Je n’ai pas lu de commentaires visant à vilipender la profession d’AVS/AESH dont l’utilité est pleinement reconnue.
Il est simplement rappelé la nécessité de soigner son expression écrite lorsque l’on est recruté dans le but d’accompagner un élève dans son accès au savoir. En ce sens, certains commentaires d’AVS comportant des fautes de langue bien trop nombreuses, à l’image du vôtre, ne font pas forcément honneur à votre profession.

Effectivement, plus je lis plus je me dis “oh là là”, pour la non reconnaissance de notre statut mais surtout devant de si nombreux messages truffés de fautes. Ceci explique peut être cela.

oui vous avez raison sur toute la ligne, il y a des gens très talentueux parmi les aesh, des “recalés”
du système éducatif pourtant intelligents et courageux..Ne nous laissons pas impressionner….
et défendons notre métier.

Bonsoir, à vous tous.
Pour ma part, je viens d’envoyer ma candidature au DSDEN et via Pôle emploi. Pour moi c’est avant tout autre choses et métier d’accompagnement, de soutien (certes avec un niveau minimum qui n’est pas forcément sanctionné par un diplôme…) et de respect !
Quand je vous lis vous n’êtes pas tous respectueux de l’autre, ou est passé votre altruisme, votre tolérance ou votre compréhension de LA DIFFERENCE.
Je pense que beaucoup de chose sont possible, que les équipes éducatives sont en mesure de résonner pour faire les bons choix, les familles de réagir si l’accompagnement fait défaut.
Personnellement je n’ai pas eu la chance de passer le bac, les parcours difficiles peuvent aussi amener un accompagnement riche, et je pense avoir les capacités requises pour accompagner des élèves, dans notre rôle d’accompagnant nous nous devons d’interpeller les enseignants des cours où l’élève se trouve en difficulté, et non de nous improviser enseignant, sinon les AESH seraient des enseignants diplômés.
Nous sommes dans une atmosphère générale de tension, je vous suggère de vous relire, et non pour corriger vos éventuelles fautes de syntaxe, d’orthographe ou de grammaire, mais de vous “auto-critiquer” : Comment liriez vous votre commentaire s’il vous était adressé? Est-ce que les personnes à qui vous vous adressez vous changer de façon de faire? Est-ce que cela va changer LA façon de faire d’une manière générale?
Un peu de diplomatie, de tolérance…
Nous sommes tous capable de grandes choses avec ou sans niveau d’étude…

Bravo Marie, belle leçon d’humilité que cette invitation à l’empathie, envoyée à ceux qui se croient plus savants. S’imaginent-ils aussi plus compétents ?

bonjour à tous et à toutes, je passe dans quelques jours l’oral pour rentrer en formation DEAES et l’on me demande de choisir ma spécialité . J’ai travaillé plusieurs années auprès de personne âgée en structure collective. JE ne sais quoi choisir, comment faire le bon choix, y a-t-il un bon choix ? Merci d’avance de vos réponses.

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