Innovation : quand un gobelet devient une prothèse

Publié le 13 avril 2017 par Valérie Di Chiappari
Les gobelets usagés sont transformés en granulés puis en filaments. ©DR

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui naissent avec une agénésie (malformation ou non formation d’un membre). Une PME française a réussi à transformer un déchet, le gobelet plastique, en objet de haute technicité : une prothèse de main.

Connue pour ses innovations dans le domaine du recyclage, Canibal, une entreprise de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), vient à nouveau de faire parler d’elle. Elle a récemment présenté un prototype de main artificielle… entièrement composé de gobelets recyclés. Il en a fallu 2 000 à 3 000 pour le réaliser et une imprimante 3D.

Une prothèse de 300 g

Cette prothèse, pesant 300 g, a aussi été mise au point grâce à E-nable, une communauté de volontaires qui conçoivent, fabriquent et donnent des mains et des bras imprimés en 3D aux personnes privées de doigts, que ce soit de naissance ou après un accident.

Une économie circulaire et solidaire

D’où proviennent les gobelets ? Canibal les récupère via 150 bornes de collecte installées dans des entreprises. La PME les transforme ensuite en granulés puis en filaments, qui, rassemblés en bobines, servent ensuite à alimenter les imprimantes 3D. Voilà une efficace manière d’éviter du gâchis et d’aider les autres. Un bel exemple d’économie circulaire et solidaire.  Signalé par Élise Jeanne

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