Grippe : protéger les plus fragiles

Publié le 23 novembre 2017 par Valérie Di Chiappari
Les personnes âgées de plus de 65 ans mais aussi celles séjournant dans un établissement de santé ou médico-social, font partie des publics prioritaires à vacciner.

Nous ne sommes pas tous égaux devant les attaques du virus de la grippe hivernale. Chez certains, cette infection virale peut causer de graves complications. Une vaccination, souvent gratuite, est alors recommandée.

Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce vilain mot de grippe ? Un virus, de type A, B, ou C, selon les années. Il cause une infection respiratoire, très contagieuse, puisqu’il suffit de respirer de l’air contaminé pour qu’il se pose sur les cellules de notre gorge ou de nos bronches.

Une fois bien installé à l’intérieur de nos voies respiratoires, il se fixe sur leurs cellules, et détourne leur fonctionnement pour qu’elle fabriquent d’autres virus de la grippe. Ils peuvent alors se propager et détruire nos cellules respiratoires. Elles sont comme mises à nu. Ainsi fragilisées, elles risquent d’être victimes d’attaques bactériennes porteuses de complications, une otite par exemple. La grippe hivernale est donc un sujet sérieux. Une bonne prévention vous épargnera tout scénario catastrophe.

Des publics prioritaires

Les personnes âgées de plus de 65 ans mais aussi celles séjournant dans un établissement de santé ou médico-social, celles atteintes de pathologies chroniques (obésité morbide, diabète, insuffisances cardiaques, respiratoires ou rénales…), ou encore les femmes enceintes, comptent parmi les publics prioritaires qu’il est le plus nécessaire de vacciner. Pour nombre d’entre eux, le vaccin sera gratuit. Plus de 12 millions de Français sont ainsi catégorisés comme publics prioritaires.

Des gestes simples de prévention

Les proches sont parfois aussi invités à se protéger, en particulier lorsqu’ils côtoient des enfants atteints de déficits immunitaires congénitaux ou de cardiopathies. Pour tous, des gestes simples de prévention sont indispensables : se laver les mains régulièrement, porter un masque si l’on se sait touché ou si l’on est proche d’une personne malade, éviter les baisers…

Deux régions test

La campagne de vaccination a débuté le 6 octobre et se poursuivra jusque fin janvier. Le virus, lui, peut sévir jusqu’en avril, selon les conditions climatiques et bien sûr, en fonction du nombre de personnes touchées cette année. Il est donc encore temps de se faire vacciner. À noter que pour la première fois cette année, dans les deux régions test que sont la Nouvelle Aquitaine et l’Auvergne-Rhône-Alpes, les pharmaciens peuvent vacciner les personnes l’ayant déjà été l’an dernier. Sophie Massieu

 

 

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À l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), le taux de vaccination des médecins contre la grippe est de 25%, et celui des paramédicaux de 10%, selon son patron, Martin Hirsch, qui “appliquerait avec plaisir” la vaccination obligatoire, interrogé par l’AFP.

Source : Pourquoi seuls 25 à 30% des médecins, infirmiers et aide-soignants sont vaccinés contre la grippe
http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/17/pourquoi-seuls-25-a-30-des-medecins-infirmiers-et-aide-soignan_a_21655995/
17/01/2017

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