Orthoprothésistes, une réalité loin des préjugés

Publié le 23 novembre 2017 par Johanna Amselem
Sofia Alaoui a réalisé ce court-métrage pour mettre en avant la relation entre le professionnel et le patient. © Karine Lhémon

Le court-métrage Les chemins de la reconquête a été dévoilé à l’occasion des Assises nationales de l’appareillage orthopédique. 52 minutes pour se plonger dans le quotidien d’un orthoprothésiste.

Sofia Alaoui a réalisé ce court-métrage pour mettre en avant la relation entre le professionnel et le patient.

Remettre sur pied. Qu’elle est délicate la mission qui incombe aux orthoprothésistes. Ces professionnels de santé œuvrent chaque jour à concevoir et poser les prothèses pour remplacer des membres disparus ou des orthèses visant à suppléer une déficience. Sofia Alaoui en a fait les héros de son court-métrage. Pendant 52 minutes, Les chemins de la reconquête plongent le spectateur dans un centre parisien d’orthoprothésistes.

Ce court-métrage, tourné sur sept mois, a été projeté le 13 novembre 2017, en préambule des Assises nationales de l’appareillage orthopédique. Il a été produit par le Club de réflexion sur l’avenir de la protection sociale (Craps). Ce think tank réfléchit aux problématiques de la protection sociale.

Les prothèses au quotidien

La caméra de la réalisatrice s’immisce dans les échanges entre patients et professionnels de santé. Entre l’attente des uns et la réalité des prothèses se dresse parfois un monde. C’est précisément cette relation de complicité, de couple même, qu’a voulu mettre la jeune réalisatrice en avant.

Parce que l’appareillage n’est pas seulement pour les sportifs, Sofia Alaoui est partie à la rencontre d’Ophélie, 14 ans, qui apprivoise son corset. Hamid, lui est en pleine préparation du semi-marathon de Lyon. Quant à Christophe, il dessine ses propres prothèses pour qu’elles soient belles. La caméra se pose aussi sur Aziza qui teste un nouveau genou électronique.

Orthoprothésiste, un métier artisanal

En plus de ces patients/acteurs, il y a aussi Victor. À 14 ans, il découvre la réalité de ce métier lors de son stage d’observation de troisième. Au delà de ses préjugés, il découvre cet univers particulier. « La réalité est loin de l’image high-tech des prothèses que je pouvais avoir dans mon imaginaire, nourri de séries et de films. En fait, c’est très artisanal » , explique Sofia Alaoui. Un documentaire salué par la profession. Johanna Amselem

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