« Qu’est-ce que ma sclérose en plaques souhaite me dire ? »

Publié le 2 mars 2018 par Franck Seuret
Depuis le diagnostic de sa Sep, il y a plus de vingt ans, Selma Khadri est passée par « l'effondrement, la tristesse, la colère, la dépression » avant de « transformer ces sentiments » en état d'esprit positif.

Le congrès annuel des patients de la Sep se déroulera samedi 10 mars. Faire-face.fr a recueilli le témoignage de Selma Khadri, dont la sclérose en plaques a été diagnostiquée alors qu’elle avait 23 ans. Elle raconte son cheminement personnel pour accepter cette maladie et trouver un nouvel équilibre.

« La vie est belle. » C’est un témoignage d’espoir que livre Selma Khadri. L’histoire d’une femme atteinte de sclérose en plaques mais qui a appris à « accepter cette maladie ».

Il lui aura toutefois fallu du temps. « Des années », explique cette rayonnante quadragénaire qui vit aujourd’hui près de Montpellier.

Faire le deuil de la marche et de sa vie professionnelle

Elle a dû d’abord faire le deuil de la marche. Puis celui de sa vie professionnelle. La progression de sa maladie, diagnostiquée lorsqu’elle avait 23 ans, a en effet conduit à son licenciement, dix ans plus tard.

Selma Khadri est passée par « l’effondrement, la tristesse, la colère, la dépression ». Mais elle s’est fait aider pour « transformer ces sentiments », changer d’état d’esprit.

Un engagement associatif « plus utile »

Elle a trouvé un nouvel équilibre. Dans sa vie personnelle et sociale. Elle s’investit beaucoup dans le milieu associatif. Un engagement qu’elle trouve « plus utile » que la fonction de manager qu’elle assumait dans une entreprise de téléphonie mobile.

Aujourd’hui, même si les atteintes sont lourdes, sa maladie est stabilisée. Selma Kahdri veut croire qu’elle n’évoluera pas. « Je préfère voir les choses de manière positive, sourit-elle. Il sera toujours temps de rebondir et réagir. » Franck Seuret

Une journée pour les patients

La fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques (Arsep) organise la 27e édition de son congrès des patients, le samedi 10 mars. Une journée d’information destinée aux quelque 100 000 personnes qui en sont atteintes et à leurs proches. « L’occasion de poser des questions aux chercheurs, neurologues et aux autres praticiens », explique l’Arsep.

Le matin, la conférence portera sur les avancées médicales et scientifiques. Des ateliers thématiques sont programmés l’après-midi. Entrée libre sur réservation sur le site de l’Arsep.

Comment 2 commentaires

bravo Selma,
continu à t’accrocher!
tout doucement afin de ne rien déclencher d’autres!
tu sais que tu es sensible à la fatigue,
je te bize
jak

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