Aide aux emplois d’avenir et aux seniors : l’Agefiph renouvelle son offre d’intervention

Publié le 21 janvier 2013 par Axelle Minet

Près de 4 000 emplois d’avenir ont été signés, a annoncé le ministre du Travail, jeudi 17 janvier. Mais Michel Sapin n’a pas précisé combien avaient été conclus par des personnes ayant la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.

Ces dernières bénéficient d’un régime dérogatoire pour ce type d’emploi réservé aux jeunes sans emploi, « sans qualification ou peu qualifiés et rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi » : elles peuvent y accéder si elles sont âgées de moins de 30 ans, alors que la limite d’âge est de 25 ans pour les autres. De plus, l’Agefiph attribue aux employeurs du secteur marchand une aide de 6 900 € pour la première année du contrat de travail et 3 400 € pour la seconde. Elle finance également la formation du jeune, tous secteurs confondus (marchand et non marchand, hors fonction publique), dès lors que cette formation vise un diplôme ou une certification. Une nouveauté, dans l’offre d’intervention de l’Agefiph, depuis le 1er janvier 2013.

L’aide à l’embauche doublée

Comme l’aide au maintien dans l’emploi des personnes handicapées en fin de carrière, qui vise à « permettre aux employeurs de maintenir dans leur emploi les salariés handicapés seniors jusqu’à leur départ à la retraite ». Elle est destinée aux salariés âgés de 52 ans et plus, en CDI, et pour lesquels le médecin du travail préconise une réduction du temps de travail. Son montant est égal à 4 000 € par an pour une réduction de 20 à 34 % du temps de travail et de 6 700 € pour 35 à 50 %. En contrepartie, l’employeur s’engage à maintenir le salaire.

Enfin, « au regard de la situation économique », le montant de l’aide à l’insertion professionnelle (AIP) est porté à 4 000 € pour une embauche à temps plein (2 000 € pour un temps partiel), pour les CDI et CDD d’au moins 12 mois. De plus, les CDD de 6 à 11 mois deviennent éligibles à cette AIP, à raison de 2 000 € pour un temps plein (1 000 € pour un temps partiel). Franck Seuret – Photo Sébastien Le Clézio

 

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