Carlotti veut ouvrir un débat public sur l’assistance sexuelle aux personnes handicapées mais n’est pas favorable à un statut d’assistant sexuel

Publié le 22 mars 2013 par Valérie Di Chiappari

Le débat public sur l’assistance sexuelle aux personnes handicapées aura lieu. Marie-Arlette Carlotti, la ministre chargée des personnes handicapées, l’a annoncé ce matin sur son compte Twitter : « Vie sentimentale et sexuelle des personnes handicapées, la réflexion sera menée dans la perspective de la conférence nationale du handicap. » Sur Europe 1 (à 44’30), elle a précisé que ce « débat ne doit pas faire scandale », même si à titre personnel, elle n’est « pas trop favorable à un statut » d’assistant sexuel. « Peut-être parce que je suis extrêmement féministe », a-t-elle ajouté.

« Beaucoup d’autres solutions existent. »

« Ce débat est important, il est légitime, il ne peut pas être traité comme ça au détour d’une initiative locale », a-t-elle insisté, faisant référence au lancement prochain d’une expérimentation par le Conseil général de l’Essonne. « Je crois que c’est prématuré et ce qu’il fait pourrait être contradictoire avec le cadre législatif. Donc je préfère qu’il y ait un vrai débat. » « La réponse à travers les assistants sexuels est limitée et est très contestée. (…) Beaucoup d’autres solutions existent », a-t-elle ajouté, en se contentant de citer comme exemples « le respect de l’intimité, éviter l’isolement dans les établissement spécialisés ».

La préparation de la conférence nationale du handicap pourrait être l’un des derniers chantiers de madame Carlotti. Elle a, en effet, annoncé, le 21 mars, qu’elle était candidate à la mairie de Marseille. « Si vous êtes désignée candidate, resterez-vous ministre pendant la campagne ? » l’interrogeait le journal Métro. « Je pense que oui. En tout cas, je démissionnerai dès que je serai élue. Je serai maire à 100 %. »

Franck Seuret – Photo DR

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