Les entreprises adaptées veulent pouvoir se développer encore plus vite

Publié le 18 juin 2013 par Axelle Minet

Les entreprises adaptées ont le vent en poupe. Pour préparer son congrès, qui se déroulera opportunément dans la cité corsaire de Saint-Malo les 19 et 20 juin, l’Union nationale des entreprises adaptées (Unea) a fait réaliser une étude sur le secteur par le cabinet KPMG.

Le chiffre d’affaires des 702 EA dépassait, fin 2011, le milliard d’euros, contre 895 M€ trois ans plus tôt. Et elles emploient quelque 30 000 salariés. « Bientôt les entreprises de plus de 500 salariés devront déclarer dans un reporting annuel une série d’informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités, se réjouit Jean-Marc Froger, son président. Cet atout commercial est un véritable enjeu pour créer de nouveaux partenariats. »

Assouplir le contingentement des aides

Ce congrès sera aussi l’occasion pour l’Unea de rappeler leurs revendications aux pouvoirs publics. À commencer par l’amélioration du système des aides aux entreprises adaptées et, notamment, l’assouplissement du système du contingentement de ces aides. Aujourd’hui, le nombre d’aide au poste, qui représente 80 % du Smic brut, est pré-déterminé par l’État, ce qui freine les créations d’emplois. Or, une précédente étude de KPMG avait permis de montrer que « chaque euro investi par la collectivité publique lui est retourné sous forme de recettes fiscales et sociales » dès lors que le travailleur handicapé, salarié d’une EA, perçoit une rémunération égale à un peu plus du Smic (102,6 % du Smic). Sans compter les économies qu’elle réalise en n’ayant plus à verser d’allocation (AAH ou autre) aux salariés d’EA. Franck Seuret – Photo Sébastien Le Clézio

 

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