Cour de cassation : les salariés ne sont pas tenus de dévoiler leur statut de travailleur handicapé

Publié le 22 octobre 2013 par Valérie Di Chiappari
Le 28 juin, la Cour de cassation avait autorisé l'arrêt des traitements. Une décision sans possibilité d'appel.

Un travailleur ayant la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ne peut être privé des droits attachés à cette RQTH pour ne pas avoir révélé son statut à son employeur.

La Cour de cassation a rappelé ce principe dans un arrêt rendu le 18 septembre, dans une affaire opposant M. X à son entreprise. M. X avait été embauché en mai 2006. En septembre 2007, la Cotorep lui avait attribué le statut de travailleur handicapé, sans que M. X en informe son employeur. Licencié en mars 2008, après plusieurs arrêts maladie, il avait saisi les prud’hommes pour faire valoir ses droits à une durée doublée de préavis avant licenciement, comme le Code du travail le prévoit pour les travailleurs handicapés.

Ne pas révéler sa RQTH n’est pas une faute

La Cour d’appel d’Aix-en-Provence avait donné raison à son employeur qui estimait ne pas être tenu d’accorder à M. X une durée de préavis plus étendue puisque ce dernier ne l’avait pas informé de son statut. La Cour de cassation en a jugé autrement : les renseignements relatifs à l’état de santé du salarié ne peuvent être confiés qu’au médecin du travail, explique-t-elle. M. X n’a donc « commis aucune faute en ne révélant pas sa qualité de travailleur handicapé avant la notification de son licenciement » et ne peut donc se voir priver de ses droits, en l’occurrence le doublement de la durée de préavis. Autrement dit : un salarié peut bénéficier, après coup, de tous les droits que lui confère la RQTH, même s’il n’en avait pas informé auparavant son employeur. Franck Seuret – Photo DXR

Comment 3 commentaires

je suis réformée depuis le 23 février 2016 par l’hôpital pour un taux d’andicap de 40% suite à un accident de travail . A combien s’élèverait ma pension car j’ai été opéré 2 fois du dos et je suis devenue épileptique depuis tous les traitements à forte dose . De ce fait je ne conduit plus et je souffre depuis mon accident qui remonte au 19 septembre 2011 . Malgré les 2 interventions je ne peux pas rester longtemps assise ni debout et ne peux faire aucune tâche ménagère de me voir à souffrir à 50 ans et de ne plus pouvoir retravailler j’ai plongé dans la dépression

Je vit presque tous le temps dans mon lit , ma vie professionnelle est fichue et je n’ai aucun avenir avec toutes mes pathologies . Je me remet à vous pour me verser une aide mensuelle d’handicapé

Mon téléphone est le suivant : 06 79 97 56 10 Je n’ai pas choisi de me faire mal au travail car je travaillais dans un EHPAD avec une collégue pour 70 résidents de toutes sortes : fin de vie , alzeimer et autres grosses pathologies . J’ai fait 10 ans de nuit dans locaux qui n’étaient pas aux normes et qui à fermer depuis 2 ans et en tout plus de 22 ans de service pour être un légume aujourd’hui je ne pense qu’une chose ne plus me réveiller , je n’en peut plus ……

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