Recherche : EUCelLEX ou comment encadrer l’utilisation d’échantillons humains au niveau européen

Publié le 12 décembre 2013 par Axelle Minet
Coupe de placenta de rongeur infecté par Listeria monocytogenes

Soutenu financièrement par l’Union européenne, EUCelLEX (1) a commencé le 4 décembre 2013 pour une durée de trois ans. Coordonné par l’Inserm, ce projet de recherche sur la législation de la médecine régénérative à base de cellules, implique des chercheurs de neuf laboratoires basés dans sept pays européens et au Canada.

L’initiative est née de la nécessité d’encadrer juridiquement l’utilisation d’échantillons humains en Europe, de la recherche jusqu’aux soins, avec un focus sur les cellules souches et les banques de sang de cordon. Pour y parvenir, les membres d’EUCelLEX devront mener une analyse de fond incluant la législation, la littérature, la jurisprudence et la collecte des opinions sur les aspects éthiques. L’objectif est de fournir des recommandations à la Commission européenne afin de faciliter l’utilisation de cellules souches pour la santé dans un environnement juridique harmonisé.

Les biobanques : l’avenir de la médecine régénérative

L’enjeu est d’importance. Car aujourd’hui, cellules et tissus issus de l’homme représentent des éléments essentiels à l’avancement des sciences du vivant et de la médecine. En effet, les données issues de l’analyse des échantillons biologiques d’origine humaine aident à mieux comprendre les maladies. Leur collecte, leur stockage, leur transformation et leur distribution sont assurés par des banques de données biologiques, développées au sein d’infrastructures de recherches au niveau européen.

Ces biobanques jouent un rôle-clé dans le transfert des connaissances scientifiques vers la pratique médicale. Ainsi grâce à elles, les chercheurs vont pouvoir identifier de nouveaux biomarqueurs cliniques et développer des approches thérapeutiques innovantes, comme la médecine régénérative. Dans ce domaine, la recherche sur les cellules souches est des plus prometteuses car elle a pour vocation de stimuler la capacité d’auto-guérison du corps. O. Clot-Faybesse – Photo Inserm/Cellules de Placenta

(1) Médecine régénérative à base de cellules : nouveaux défis pour la législation européenne et la gouvernance.

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