Loi sur la fin de vie : l’aide à mourir clairement évoquée
Les deux parlementaires, Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS) doivent rendre leurs propositions le 10 décembre au Premier ministre sur le réaménagement de la loi sur la fin de vie, comme demandé par Matignon en juin, à la suite de l’affaire Lambert. Ce projet repose sur le constat que la personne concernée veut être entendue et souhaite une fin de vie apaisée. Le député Alain Claeys en a livré quelques pistes : « Si une personne écrit ses souhaits, ces derniers vont s’imposer aux médecins. »
Le député précise aussi : « Nous proposons que dans des situations où le patient est atteint d’une maladie incurable, où son pronostic vital est engagé à court terme, si le patient souhaite mourir, alors il y a, d’abord, la possibilité de l’arrêt de tout traitement de survie. Ensuite, nous proposons la possibilité d’une sédation profonde et terminale jusqu’au décès, et dans un délai non déraisonnable. » Pour la première fois, est évoquée l’idée d’une sédation forte dans le but d’aider à mourir, « qui ne doit pas durer trop longtemps car ce temps de l’agonie devient insupportable s’il se prolonge trop ». « Avec ce dispositif, précise le député, nous avons le sentiment de régler la quasi-totalité des cas. » Signalé par O. Clot-Faybesse
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2 commentaires
Je suis tout à fait d’accord pour qu’une telle loi soit votée. Il est tout à fait normal que des personnes atteintes de maladies incurables puissent choisir entre mourir et continuer à souffrir.
Cette loi existe dans d’autres pays, pourquoi pas en France. Il faut tout faire pour cette loi sur l’euthanasie passe et que des personnes arrêtent de souffrir à cause de traitements abusifs.
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