Football : les personnes épileptiques bienvenues sur le terrain

Publié le 9 février 2015 par Johanna Amselem
Lancement de la campagne "Foot et épilepsie" le 19 janvier. De gauche à droite : Mickaël Landreau, Baptiste Briaud (jeune footballeur épileptique), Hervé Vespignani (président d'honneur de la Ligue française contre l'épilepsie et Bernard Desumer (vice-président de la FFF).

Les personnes épileptiques restent victimes de nombreux clichés. Parmi eux, une vulnérabilité par rapport à la pratique du sport. Une idée reçue que la Fédération française de football veut démonter. Une bonne initiative à souligner en cette journée mondiale de l’épilepsie.

La Fédération française de football (FFF) a lancé une campagne de sensibilisation baptisée “Football et épilepsie”, destinée aux entraîneurs, aux joueurs, aux arbitres et aux dirigeants. Le gardien de but français Mickaël Landreau parraine l’opération.

L’enjeu ? « Nous nous sommes rendu compte que, comme pour d’autres maladies, certains médecins sont réticents à signer la licence de football d’une personne épileptique. Pourtant, il n’existe aucune contre-indication à la pratique de ce sport, même lors du jeu avec la tête », précise le Pr Rochcongar, président de la Commission médicale de la Fédération française de football.

Informer et faire évoluer les mentalités

Des films réalisés par la Fédération enseignent aux professionnels du football les gestes d’urgence à pratiquer et ceux qu’il ne faut surtout pas faire. Ainsi, la vidéo rappelle que, contrairement aux a priori, il ne faut jamais mettre la main dans la bouche d’une personne épileptique pendant une crise. Elle ne pourra pas avaler sa langue, c’est une légende. Le personnage du médecin liste aussi les gestes à adopter. L’important étant de ne pas paniquer, de mettre la personne en position latérale de sécurité et de n’avertir les secours que si la crise dure plus de cinq minutes.

D’autres vidéos sur le même thème suivront.« Ce film a été présenté lors des assemblées générales en régions. Il a été très bien accueilli. Nous avons eu de bons retours du public avec qui nous avons pu échanger sur ses expériences. »

Actuellement, il est difficile de connaître le nombre de licenciés épileptiques car « certains cachent leur maladie par peur de ne pas être autorisés à s’inscrire ». Johanna Amselem – Photo Archives FFF/Pierre Bourgeois

Comment 1 commentaire

Info certainement utile au-delà de la pratique sportive. La courte Vidéo: je pense que les recommandations en cas de crise, texte sur fond bleu, vers 0’31”, devaient rester bien plus longtemps visibles.Un petit graphisme pour illustrer la PLS eut été parfait.

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