La mère de Vincent Lambert n’a pas rencontré François Hollande

Publié le 7 mai 2015 par Olivier Clot-Faybesse

Alors que le cas de son fils, Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif, est au cœur d’un imbroglio familial et judiciaire, Viviane Lambert avait décidé de faire le siège de l’Élysée mercredi 6 mai.

« J’ai écrit au président de la République pour lui demander de me recevoir, explique-t-elle. Sans réponse de Monsieur Hollande, j’ai décidé de m’inviter à l’Élysée. »
Dans cette lettre en date du 22 avril dernier, elle demandait, en effet, au Président, « quelques minutes pour une mère désespérée qui veut simplement vous parler de l’état actuel de son fils qui n’est pas en fin de vie ». Une maman qui ne demande en fait qu’une chose : pouvoir continuer à à s’en occuper.
Le chef de l’État n’a pas pu ou voulu la recevoir, les portes de l’Élysée restant closes. Occasion ratée aussi de lui remettre le livre, qu’elle vient d’écrire, Pour la vie de mon fils, dans les librairies ce 7 mai.
L’avenir de Vincent doit bientôt être tranché par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Signalé par O. Clot-Faybesse

À lire sur le site du Figaro

Comment 2 commentaires

Je me garderai bien d’émettre une opinion sur les positions prises par les deux familles. Puisque l’affaire est en attente de jugement par une Cour européenne, je ne vois pas pourquoi un Président soit sollicité en la matière.

Bonjour, Vincent LEMBERT se trouve dans un état végétatif, et ne pourra plus retrouvé la conscience. La cour européenne des droits de l’homme vient de statuer sur ce délicat problème, mettre fin à ses jours, qui doivent être lourd pour cet homme, dont la volonté manifeste est de mourir, avec sérénité et sans aucune souffrances. Essayons de comprendre cette demande de Vincent, et ne soyons pas obstinés, en voulant maintenir en vie, un homme qui ne peut plus vivre, sans l’aide des appareils. Je pense sincèment que nous sommes que des êtres humains, et à ce titre, nous n’avons pas le droit de disposer de la vie d’un homme, qui souffre au fond de lui-même. Alors, un peu de charité chrétienne, et laissons partir notre ami Vincent vers une mort paisible. Merci;
jean edouard Giuliani
Docteur en Philosophie – Université de Lorraine

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