Le bonheur, c’est simple comme un coup de tournevis

Publié le 24 septembre 2015 par Franck Seuret
Jean-Marie Gros aura dû se démener pendant un an pour que le ferme-porte soit enfin réglé de manière à ce qu'il puisse sortir seul de la résidence.

Depuis un an, un habitant de Villeurbanne en fauteuil roulant ne pouvait plus sortir seul de sa résidence à cause d’un ferme-porte trop résistant. Après d’innombrables démarches, il a enfin réussi à obtenir que le portillon soit mieux réglé.

Il a suffi d’un coup de tournevis pour rendre la vie de Jean-Marie Gros plus belle. Mais il a dû l’attendre près d’un an. Depuis septembre 2014, comme Faire Face vous l’avait raconté, ce retraité en fauteuil roulant ne pouvait plus actionner seul le portillon d’accès à sa résidence, le ferme-porte étant trop résistant. La société chargée de la maintenance assurait alors que la seule solution serait de le motoriser. Le conseil syndical rejetait cette option, trop chère. Le dialogue était dans l’impasse…

Contraint d’alerter le défenseur des droits

Jean-Marie Gros multiple les courriers, lance une pétition, va même jusqu’à alerter le Défenseur des droits. Sept mois de longues démarches avant qu’enfin sa requête soit prise en compte. « Finalement, un petit tour de vis a suffi pour modifier le réglage du ferme-porte, s’étonne-t-il. Le PDG de la société de maintenance chargée d’assurer l’entretien du portail s’en est chargé lui-même. » Mauvaise volonté, quand tu nous tiens… Franck Seuret

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