Pas de sexualité ? “Tant pis pour vous !” n’est pas une réponse adaptée
« Tant pis pour vous ! » : voilà une réponse qui n’en est pas une lorsqu’une personne en situation de handicap, du fait de ce handicap, ne peut accéder à une vie affective et sexuelle. Dans une tribune publiée ce vendredi 9 octobre sur le site du Huffington Post, Pascale Ribes, vice-présidente de l’Association des Paralysés de France et du Collectif Handicaps et sexualité, revient sur la question de l’assistance sexuelle, interdite en France. Elle réaffirme la nécessité de créer des « services d’assistance à la sexualité dans le cadre d’une professionnalisation, d’une formation et d’un encadrement spécifique – dès lors qu’aura été engagée une réflexion sur les modalités et les évolutions réglementaires nécessaires dans ce domaine » et en indique les contours. Demandé à plusieurs reprises, le débat public sur ce sujet, avec « tous les acteurs concernés », n’a toujours pas eu lieu. Signalé par Valérie Di Chiappari
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2 commentaires
L’article de Pascale Ribes est concret, pertinent et global: c’est à dire allant au-delà de l’approche en établissement médico-social.Il n’y a rien à attendre du gouvernement actuel puisque il y a quelques jours, la Secrétaire d’Etat a confirmé le jugement de tous ses prédécesseurs : assistance sexuelle=prostitution. Si alternance en 2017… who knows, qui sait? J’ai des doutes, être progressiste n’est pas pour demain malheureusement.
Cet article
http://sisyphe.org/spip.php?article5159
peut-il être lui aussi déclaré d’office pertinent ? Est-ce être progressiste que de se focaliser sur le seul plaisir sexuel au point d’exacerber davantage le manque ?
N’est-il pas aussi permis d’en douter fortement?