Un label pour les vendeurs et prestataires d’aides techniques

Publié le 10 juin 2016 par Franck Seuret
Fabricants, distributeurs ou prestataires d'aides techniques pourront prétendre au label s'ils remplissent le référentiel établi par des professionnels et des usagers.

À la demande d’associations de personnes handicapées et de personnes âgées, Handéo va déployer un nouveau label portant sur la qualité des services associés à la délivrance d’une aide technique. Depuis l’avant-vente jusqu’à l’après-vente.

Acheter un fauteuil roulant ou un lève-personne sera peut-être bientôt plus facile. Ou en tout cas moins stressant car les usagers seront plus en confiance. Handéo va en effet labeliser des « organismes proposant des services associés à la vente d’une aide technique, depuis l’avant-vente jusqu’au service après-vente ». « Il devrait permettre aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées de repérer plus facilement les opérateurs ayant adapté leur offre à leurs besoins d’accompagnement », a précisé cette association lors d’une conférence de presse organisée, jeudi 9 juin, au salon Autonomic.

Un référentiel établi par un collectif de professionnels et d’usagers

Fabricants, distributeurs ou prestataires pourront y prétendre s’ils remplissent le référentiel basé sur « les besoins et attentes des usagers ». Il a été établi par un collectif de dix organisations de professionnels et associations de personnes handicapées et de personnes âgées : AFM-Téléthon, ANFE, APF, Cerah, Ceremh, Fedepsad, Fnar, Snadom, Ufat et UNPDM. Le label Cap’Handéo aides techniques s’appliquera dans un premier temps aux aides à la mobilité avant d’être étendu à d’autres types d’aides. Handéo gère déjà deux autres labels : Cap’Handéo services à la personne et Cap’Handéo services de mobilité.

Un label pour pallier le manque d’information

La labellisation de réseaux de vendeurs faisait partie des recommandations formulées par les auteurs du rapport sur la prise en charge des aides techniques pour les personnes âgées dépendantes et les personnes handicapées. Les inspecteurs des affaires sociales pointaient notamment « l’absence d’obligation pour les fournisseurs de faire tester les produits par les usagers et le manque d’information mise à la disposition » des acheteurs. Mais aussi bien d’autres failles – financements éparpillés, longs délais de prise en charge, etc. – qui restent à combler… Franck Seuret

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