Le court métrage Première Lueur en accès libre via Faire-face.fr

Publié le 29 mai 2018 par Valérie Di Chiappari
Première Lueur a obtenu, en 2016, le prix de la meilleure réalisation au festival Entr'2 Marches, dédié à des courts métrages sur le handicap. @ Ankii Production

Il y a trois ans, Faire-face.fr s’enchantait pour Première Lueur, premier court métrage de Waheed Khan. Une histoire d’amour à ses prémices, bouleversée quand survient le handicap. Depuis, le film a parcouru les festivals, remporté des prix. Ankii Production et Faire-face.fr vous offre de le visionner en ligne.

Une Première Lueur et une jolie étincelle cinématographique. Le premier court métrage du réalisateur Waheed Khan, sorti en 2015,  parlait d’un amour naissant et questionnait ce qui peut lui arriver quand s’invite l’imprévu. En l’occurrence un accident de moto et un amoureux qui devient tétraplégique. Vingt minutes pour décrire avec intensité un cheminement à deux.

Qui aime-t-on quand on aime ?

Voici ce que nous écrivions il y a trois ans après visionnage :  “Cette Première Lueur, quelle est-elle finalement ? Celle d’Adam quand il ouvre les yeux à l’hôpital ? Du regard de Sophia, insouciante et joyeuse, allongée avec lui dans des herbes folles surplombant les falaises d’Étretat avant l’accident ? De tous les amoureux quand ils aiment si fort pour la première fois ? Du jour naissant apportant son lot de joies et de peines ? À chacun d’y trouver ce qu’il cherche. Première Lueur nous invite aussi à nous poser cette question : “Qui aime-t-on quand on aime ?”. Sans avoir l’indélicatesse d’y apporter une réponse.”

Meilleure réalisation au festival Entr’2 Marches 2016

Depuis, Première Lueur a obtenu, en 2016, le prix de la meilleure réalisation au festival Entr’2 Marches, dédié à des courts métrages sur le handicap. Le film a aussi parcouru d’autres festivals : Rome, Londres, Barcelone, Marseille…, et même servi à faire de la sensibilisation au handicap en milieu scolaire.

Waheed Khan, lui, a démarré un autre projet. Un long métrage tiré d’un fait divers. Celui du humanitaire français emprisonné au Bangladesh pour activité suspecte. “La souffrance d’un individu, accusé à tort, et qui va à l’encontre d’un pays qu’il ne connaît pas.” Une autre façon de sonder les émotions.

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