AVC : prévenir pour éviter le pire

Publié le 26 octobre 2018 par Sophie Massieu
Beaucoup de séquelles d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) seraient évitées si les symptômes étaient connus et les patients traités en urgence.

Les accidents vasculaires cérébraux représentent la première cause de handicap acquis chez l’adulte. Idem pour la mortalité des femmes. Ils occupent aussi la deuxième place du podium des responsables des démences. Une nouvelle campagne de sensibilisation nous invite à agir.

L’AVC, nous sommes tous concernés ! Tel est le mot d’ordre de la nouvelle campagne de sensibilisation que lance la Société française neurovasculaire. À la veille de la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC), le 29 octobre, les scientifiques nous alertent. Le but ? Que nous participions à la prévention de ces accidents.

Prévenir, pour ne pas avoir à guérir. Nombre de séquelles seraient en effet évitées si les symptômes étaient connus et les patients traités en urgence.

Des séquelles chez la moitié des 800 000 personnes atteintes

Ces accidents surviennent lorsqu’un vaisseau bouché empêche la circulation du sang dans ou vers le cerveau (trois cas sur quatre) ou lorsque la rupture d’un vaisseau sanguin engendre une hémorragie. Cela s’avère dramatique si rien n’est entrepris rapidement. Les cellules du cerveau se voient alors privées de l’oxygène et du glucose nécessaires ou peuvent être détruites.

800 000 personnes sont aujourd’hui concernées en France et plus de la moitié d’entre elles (500 000) conservent des séquelles. La part des personnes âgées de moins de 65 ans progresse, pour atteindre 25 %. En cause, les problèmes d’hypertension, d’obésité, de diabète… Tous concernés !

Comment 1 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la Politique de Confidentialité de Google et l'application des Conditions d'Utilisation.