Un transfert de nerfs permet à des tétraplégiques d’utiliser leurs bras

Publié le 11 juillet 2019 par Johanna Amselem
Les patients ont pu attraper certains objets. Capture d'écran YouTube de la chaîne Lancet TV

Des chercheurs australiens ont permis à treize personnes tétraplégiques de pouvoir attraper des objets et faire un mouvement de pince avec les mains.

Pouvoir de nouveau utiliser ses membres supérieurs : des chercheurs australiens sont parvenus à aider treize personnes tétraplégiques à se servir de leur bras pour réaliser certaines actions. Pour cela, ils ont utilisé une technique de transfert de nerfs. Cette étude a porté sur seize jeunes d’environ 27 ans. Tous avaient subi un accident moins de 18 mois plus tôt causant une lésion de la moelle épinière.

« Ces résultats suggèrent que les transferts de nerfs peuvent aboutir aux mêmes améliorations fonctionnelles que les transferts de tendons traditionnels, avec des incisions moins grandes et de plus courtes périodes d’immobilisation après la chirurgie », selon les auteurs de cette étude. En effet, cette opération a consisté au prélèvement des nerfs liés à des muscles situés au-dessus de la blessure. Ils ont ensuite été liés aux nerfs des muscles paralysés sous la blessure.

Étendre le coude et saisir un objet

59 transferts de nerfs ont été réalisés permettant ainsi de restaurer l’extension du coude. Les patients ont pu faire un mouvement de pince et saisir un objet. Toutefois, la fonction restaurée n’est pas au niveau où elle était avant la blessure.

Un premier bilan a été dressé deux ans après l’opération. Grâce à une rééducation, treize patients pouvaient ouvrir et fermer les mains ainsi que manipuler des objets. Si les résultats sont globalement encourageants, les transferts n’ont pas pu être réalisés sur trois patients.

« On connaît la technique du transfert de nerfs depuis longtemps, mais cela n’a jamais vraiment été utilisé pour les lésions de la moelle épinière auparavant », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Natasha van Zyl, chirurgienne à Melbourne et auteure principale de l’étude citée par Le Monde. VDC

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Comment 1 commentaire

moi je dit stop a la douleur et tout le mondr a droit de vivre heureux en na pas le droit de laisser souffrir une personne sa donne le moral dans les chausette surtout quand en se sans seul aux monde

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