Dossier douleur et handicap : trouver sa porte de sortie

Publié le 24 janvier 2020 par Valérie Di Chiappari
Man in Grey Suit looking into several mirrors.. Image shot 2008. Exact date unknown.
Pour procurer un apaisement à certains patients amputés, des équipes soignantes utilisent la thérapie du miroir. En dédoublant le membre sain, cette technique permet de duper le cerveau, lui faisant croire que le membre absent est là et fonctionne normalement. © Donald Barker/Alamy Stock Photo

Chronique, neuropathique, fantôme…  : la douleur altère le quotidien de nombreuses personnes en situation de handicap. Le dernier dossier du magazine Faire Face donne conseils, méthodes et contacts utiles pour mieux l’identifier, l’exprimer et tenter de la soulager.

« Depuis cinq ans, la progression de la maladie s’est accélérée et les douleurs n’ont cessé d’augmenter. Sur l’échelle d’évaluation allant jusqu’à 10, je suis entre 4 et 6,5 en permanence. » Atteinte d’un syndrome d’Ehlers-Danlos, Justine, 26 ans, témoigne dans le dossier du dernier magazine Faire Face, consacré à la douleur.

« Lorsqu’une crise survient (…), je me rends aux urgences pour qu’on m’administre du Meopa. Mais il est arrivé que certains médecins refusent et mettent en doute mon vécu de patiente. »

La douleur, source de fragilité

La douleur, quelle soit chronique, inflammatoire, neuropathique, fantôme, liée à des soins…, bouleverse la vie quotidienne. Jusqu’à parfois la diriger. « J’aurais rêvé fonder une famille. Mais je ne pourrai jamais le faire car ce sont les douleurs liées à ma maladie qui régissent ma vie », explique ainsi Norbert, atteint d’une sclérose en plaques.

Et même si sa prise en compte a progressé, il reste encore beaucoup à faire pour que les personnes soient entendues. Y compris quand elles ne parlent pas.

Des clés pour essayer de la dompter

Mais la douleur n’est pas toujours facile à identifier, évaluer, soigner ou apaiser. C’est pourquoi, ce dossier donne des conseils, des contacts utiles et met en avant des initiatives et méthodes pour avoir moins mal.

S’y ajoutent des interviews de spécialistes pour un point sur l’évolution de la prise en charge de la douleur en France et la façon de se protéger des guérisseurs aux remèdes miracle.


Comment 5 commentaires

Il faut travailler plus les personnes handicapés également il n y a aucune raison valable pour travailler moins longtemps sauf pour les fonctions régaliennes.

J irais bien travailler, mais une conne au téléphone ma percutée 90km et même pas amende et moi rescapé en hélicoptère, je peux pas travailler que solution vous me retrouver, vous pensez que sa plaît vivre dans la misère

Bonjour, la retraite des personnes handicapés ou invalide, lors de votre calcul vous avez un blanc total pour ces années ! Voir si vous avez eu des périodes de maladie ou de chômage, c’est blanc… On vous calcul sur les 25 meilleurs années ! Merci mr le Président.. Moi en plus j’ai cotise 13 ans au RSI commerçant artisan, j’ai droit à rien ! Il faut un minimum de 15 ans… Mr le President dit de travailler, mais si vous étiez invalide avant votre retraite, comment vous faites au moment de prendre votre retraite ? Pas de prime de départ en retraite si vous avez eu la chance d’ avoir un maintien de salaire… Qui dit invalidité :dit maladie et en plus vous êtes pénalisés par tous les calculs de retraite… Qui défend les intérêts des personnes invalides ? Personne on en parle pas… Pour obtenir un prêt bancaire aussi… Etc… Merci de m’écouter ! Bien cordialement

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