Enquête de santé [France 5] : Erreurs médicales, le combat des victimes pour la vérité

Publié le 5 octobre 2021 par Claudine Colozzi
À la suite d'une erreur médicale, Nathalie a perdu l'usage de ses jambes et l'audition. © 17 Juin media

Chaque année, en France, les erreurs médicales concerneraient 450 000 personnes, avec des conséquences parfois dramatiques comme de lourds handicaps. Pour son premier numéro de la saison, Enquête de santé, diffusé mardi 5 octobre à 20h55, donne la parole à des victimes et leurs proches. Ils racontent leur combat pour tenter d’obtenir réparation du préjudice subi.

« Il avait ma vie entre les mains et j’ai failli me retrouver au cimetière ; ça n’a pas l’air de le gêner d’avoir gâché toute ma vie, celle de mon mari et de mes enfants. » Il y a trois ans, à la suite d’une erreur médicale, Nathalie est devenue sourde et paraplégique.

Lors d’une intervention bénigne, l’anesthésiste a inversé deux seringues et injecté dans le liquide céphalo-rachidien, qui entoure la moelle épinière, un puissant antibiotique. Résultat, cette quinquagénaire sportive vit avec des implants auditifs et se déplace en fauteuil roulant. Avec son mari Philippe, elle se bat pour que l’erreur médicale soit reconnue.

Faute avérée ou aléa thérapeutique ?

Personne ne connaît le nombre exact d’erreurs médicales. Les associations de patients avancent des chiffres qui font froid dans le dos.  450 000 « événements indésirables graves » surviendraient chaque année et causeraient 60 000 décès. Ces accidents peuvent être la conséquence d’une faute avérée du médecin ou bien relever d’un aléa thérapeutique, autrement dit un risque accidentel inhérent à l’acte médical.

Face au besoin légitime de comprendre ce qui s’est passé, les victimes se heurtent la plupart du temps au silence du corps médical. Le documentaire montre le combat que ces personnes, déjà gravement meurtries dans leur chair, doivent mener. Un combat qui, parfois, n’aboutit qu’à une ridicule indemnisation au regard du préjudice subi.

Une check-list à voix haute avant toute intervention chirurgicale

Que faire alors pour assurer la sécurité des patients et diminuer le nombre d’erreurs médicales ?  On apprend que depuis dix ans, les équipes chirurgicales doivent dresser une check-list à voix haute, au début et avant la fin de chaque intervention.

Or, la mise en place de cette procédure n’est pourtant pas systématique. La faute au manque de temps, au turnover important dans les équipes, au manque d’information, au défaut de supervision… Des problèmes déjà identifiés qui peuvent faire gravement basculer la vie de patientes comme Nathalie.

Diffusion du documentaire Erreurs médicales, le combat pour la vérité de Bruno Timsit, à 20 h 55 sur France 5. Suivi d’un débat animé par Marina Carrère d’Encausse. À regarder aussi en  replay sur france.tv.

Comment 4 commentaires

Une douleur extrême au pied …je vais aux urgences à Nice …aucune fracture… Je demanded à l’interne si ce n’est pas psychosomatique …mais dans une ville mi curés,mi rabbins,mi fachos…personnel ne semble connaitre Groddeck…l’interne me propose d’aller causer aux psys de l’etage au dessus.OK ,apres des etudes medicales avortees suite á in accident (renversé par une voiture en allant à LA FAC à velo,et une maladies pendant LA period de revision,j’ai loupé mon annee ,mais suis curieux et toujours attentif à LA medicine.apres in bref exposé de ma douleur au pied et de ses causes potwntielke,je me dirige vers la sortie…et là on me bloque ,et l’interne un mois en psychiatrie…homme battu par une ex mégère,je reconnais ce lobby de salopes dans la pulsion de Mort destructrice de cette mégère psy ,et son abus de pouvoir…pour qui se prennent ILS des gens qui vous abrutissent de risperdale,d’olsnzapine condamnés aux USA depuis longtemps pour provoquer troubles hormonaux et amputations par diabetes induit !
Des criminels…

Bonjour
Je souhaite raconter médiatiquement la intervention chirurgicale qu à subi ma fille et qui l a rendu polyhandicapée.

Et que dire de ma maman empoisonné au CHU Amiens Picardie avec plus de deux doses letale retrouvé trois jours après le décès dans son sang , rapport toxicologique a l’appui.
Le gouvernement sait et la justice ne fait aucune enquête, pourquoi ?
Preuve de falsification du dossier médical.
Que s’est t’il passé ?
Pourquoi couvrir un tel crime ?

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