Les Français sous-estiment les violences sexuelles contre les personnes handicapées

Dix-huit pour cent des Françaises et des Français pensent qu'il « est rare qu'un violeur s'attaque à une personne handicapée ». Or les femmes et les enfants en situation de handicap sont trois à cinq fois plus souvent victimes de violences sexuelles. La parole des victimes de violences sexuelles se libère. C'est l'effet #MeToo. Mais encore faut-il qu'elle soit entendue. Or les stéréotypes sexistes et les mythes sur le viol continuent à prospérer, mêmes s'ils sont en « net recul ». C'est ce que montre la troisième vague de l'enquête sur les représentations du viol. L'entreprise de sondages Ipsos l'a menée auprès de 1 035 Françaises et Français pour l'association Mémoire traumatique et victimologie.

Les clichés ont la vie dure

L'un des grands mérites de cette étude, rendue publique...