[France 2] – Le surfeur Ismaël Guilliorit, nouveau guest de la saison 12 de la série Vestiaires
La nouvelle saison de la série Vestiaires arrive samedi 14 janvier à 21h sur France 2. Au programme : 52 épisodes avec toujours les deux acteurs phares Adda Abdelli et Alexandre Philip, entourés d’une dizaine de comédiens fidèles. Cette année, en guest, on découvre Ismaël Guilliorit, champion de handi-surf et fondateur de l’association Vagdespoir, qui, depuis 2004, fait découvrir les sports de glisse à des personnes handicapées.
Faire-face.fr : Pourquoi avoir accepté d’apparaître dans la série Vestiaires ?
Ismaël Guilliorit : L’équipe de la série est venue sur mon terrain de jeu : l’océan et les vagues. Et nous avons tourné quelques vignettes. La dimension humoristique de Vestiaires me correspond bien. Je me suis prêté à leurs blagues. Après, je n’ai pas encore vu le résultat. J’espère que les copains ne vont pas trop me charrier sur le côté Brice de Nice !
https://twitter.com/vestiairesTV/status/1613583765674115072
Le sport loisir, super outil de rencontres et d’épanouissement personnel
F-F.fr : C’est aussi une manière de mettre en avant votre association Vagdespoir ?
I.G : On n’a rien à vendre ! Seulement l’envie de partager l’idée que le sport loisir est un super outil de rencontres et d’épanouissement personnel. Quand je vais glisser, ce n’est pas pour oublier mon handicap, c’est d’abord pour m’amuser. Si en plus, je peux aider d’autres personnes handis en leur faisant découvrir les sports de glisse, je fais ma part.
F-F.fr : Qu’est-ce qui vous a plu dans le surf ?
I.G : Le sport m’a permis de donner un équilibre à ma vie. Et puis, face à la nature, il faut être honnête. Si on n’a pas d’humilité face à l’océan, on n’arrive à rien.
La légèreté, une arme de construction massive
F-F.fr : En 2024, cela fera vingt ans que vous avez créé votre association. Quel bilan tirez-vous ?
I.G : La magie opère toujours. L’objectif est toujours de faire se rencontrer les handis et les valides autour des sports de glisse, de rassembler, de montrer qu’il y a une richesse dans la complémentarité des différences. Et de dédramatiser le handicap, de bousculer les préjugés.
On bouge, on surfe, on vibre ensemble. Surtout on fait les choses sans se prendre au sérieux. Ça reste du jeu, de l’amusement. La légèreté, c’est une arme de construction massive. Je crois aussi non pas à l’exemplarité mais à la force de l’exemple. Si, nous les cabossés de la vie, on réussit à tenir le cap de manière différente, alors tout le monde peut y arriver !
Vestiaires, tous les samedis à 21h ou en replay sur france.tv.
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