Présidentielles : les candidats se font représenter pour parler handicap

Publié le 4 avril 2017 par Franck Seuret
« Nous regrettons que les candidats ne se soient pas présentés devant nous, précise Alain Rochon, le président de l'APF, membre du Comité d'entente. Cela aurait constitué un signal fort. »

80 associations de personnes handicapées avait convié quatre principaux candidats à l’élection présidentielle, à l’exception du FN, à venir présenter leurs propositions, lundi 3 avril. MM. Fillon, Hamon, Macron et Mélenchon ont envoyé un représentant.

Répondre en personne aux agriculteurs, oui ; aux personnes handicapées, non. Les candidats à l’élection présidentielle n’ont pas fait le déplacement devant le Comité d’entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents d’enfants handicapés. Ce sont leurs représentants (1) qui ont planché, lundi 3 avril, devant les membres de ce collectif regroupant 80 associations nationales.

Pourtant, plusieurs prétendants à l’Élysée (2) avaient répondu personnellement à l’invitation de la FNSEA, le principal syndicat agricole, jeudi 30 mars, à Brest. Présents aussi à celle du Medef, mardi 28 mars.

Le handicap pas assez présent dans la campagne

De quoi alimenter le reproche récurrent qui leur est fait de ne pas suffisamment parler de handicap. Selon une récente enquête Ifop/APF, 94% des personnes handicapées estiment que ce thème « n’occupe pas une place suffisamment importante » dans la campagne. « Nous regrettons que les candidats ne se soient pas présentés devant nous, précise Alain Rochon, le président de l’APF, membre du Comité d’entente. Cela aurait constitué un signal fort. »

Sept propositions pour les candidats

« Le débat a néanmoins été intéressant, poursuit-il. Ce type de rencontre permet de confronter les points de vue et de sensibiliser à nos revendications. » Le Comité propose sept lignes directrices « pour lever les blocages à l’effectivité des droits des personnes en situation de handicap » : un plan global pour l’emploi ; un plan d’urgence de lutte contre la précarisation ; une compensation répondant aux réels besoins ; ou bien encore des mesures en faveur des aidants. Un programme pour un quinquennat. Franck Seuret

(1) Pierre Deniziot pour François Fillon ; Dominique Gillot pour Benoît Hamon ; Marie-Sophie Desaulle pour Emmanuel Macron et Sergio Avalos pour Jean-Luc Mélenchon.

(2) François Fillon, Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Le FN pas invité

Le Comité d’entente avait décidé de ne pas convier le Front national à cette rencontre. Un principe qu’il partage avec plusieurs autres associations. Comme la Fondation Nicolas Hulot, qui a récemment lancé l’appel des solidarités avec 80 associations. Nicolas Hulot avait soumis ses propositions aux principaux candidats, à l’exception de Marine Le Pen. « Nous devons être les garde-fous de cette tentation d’adhérer aux thèses d’extrême-droite, a justifié Nicolas Hulot, au Monde. Je ne jette pas la pierre à ces électeurs, mais je leur dis que ce vote ne règlera rien. »

Comment 4 commentaires

Comment peut-on supprimer 80%de l’aide humaine aux handicapés ? C’est une honte !!!!!

Mon aidant familial qui est mon époux touche 200€/mois imposa

Remboursement intégral des lunettes et des frais dentaires par la sécu plus aidez les handicapés qui ne devraient pas payé le matérielle qui leur permet de les aider dans la vie courante et que les femme qui aide leur conjoint dans la vie courante de leurs handicape doit reconnue comme un travaille

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