Handicapées… mais au RSA

Publié le 17 octobre 2023 par Franck Seuret
Toutes les personnes handicapées ne bénéficient pas d'une pension d'invalidité ou de l'AAH. Quand bien même elles ne peuvent pas ou plus travailler ou que leur handicap limite fortement leurs chances de trouver un emploi. © Franck Seuret

Au moins 300 000 personnes handicapées, davantage sans doute, vivotent au RSA. Beaucoup ne remplissent pas les conditions pour prétendre à une pension d’invalidité ou à l’AAH… mais peinent à trouver un emploi adapté à leur handicap. D’autres doivent s’en contenter en attendant la reconnaissance de leurs droits par la MDPH. 

« Je suis dégoûtée. » Sylvie Taillandier a de bonnes raisons d’avoir « l’impression de ne compter pour rien ». À 61 ans, elle doit se débrouiller avec les 580 € du revenu de solidarité active (RSA). « Et les colis alimentaires de l’épicerie sociale ! » Depuis cinq ans, cette Essonnienne, reconnue travailleuse handicapée, n’arrive plus à trouver de boulot. « Les employeurs rechignent lorsqu’ils voient arriver une vieille femme marchant avec une canne. »

Sylvie, usée par un accident et des années de travail

Sylvie Taillandier traîne les séquelles d’un grave accident de la circulation, survenu lorsqu’elle avait 10 ans. Ses années de vie professionnelle bien remplies n’ont rien arrangé. Dans la restauration d’abord. « En cuisine ou en salle. » Puis dans le secrétariat, entre intérim et CDI. Dont sept années à « endurer quatre heures de trajet quotidien, debout souvent, dans des transports bondés de la banlieue parisienne. Pas très bon pour mes jambes déjà bien abîmées ! »

Avec son taux d’incapacité de 20 %, Sylvie Taillandier n’a pas le droit à l’AAH, accessible, sous conditions, à partir de 50 %. Et elle ne remplit pas les conditions pour prétendre à une petite pension d’invalidité*. Tout juste, espère-t-elle, pouvoir partir en retraite à 62 ans à taux plein, au titre de l’inaptitude. Sous réserve que le médecin-conseil de sa caisse de retraite consente à le lui accorder.

16 % des allocataires du RSA se déclarent handicapés

Toutes les personnes handicapées ne bénéficient pas d’un revenu de remplacement : une pension d’invalidité ou une rente accident du travail-maladie professionnelle (dont les montants sont fonction des revenus professionnels) ou de l’AAH (971 € maximum). Quand bien même elles ne peuvent pas ou plus travailler ou que leur handicap limite fortement leurs chances de trouver un emploi.

300 000 personnes, au bas mot, ne peuvent prétendre qu’au RSA. Selon la Drees, 16 % du 1,9 million d’allocataires se déclarent en effet « fortement limités, depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé dans les activités que les gens font habituellement ».

1 sortant du RSA sur 4 touche l’AAH

En réalité, leur nombre est certainement plus élevé encore. « Certains des allocataires du RSA, que je rencontre, n’ont pas pris conscience de leur handicap ou sont dans le déni, témoigne cette assistante sociale, qui travaille pour un conseil départemental. Il faut alors les aider à l’accepter pour qu’ils puissent bénéficier d’un accompagnement plus adapté à leurs besoins. »

Par ailleurs, parmi ces 300 000 allocataires du RSA, certains sont en attente de leurs droits en tant que personnes handicapées. « Lorsque nous déposons un dossier de demande d’AAH à la MDPH pour une personne que nous suivons, poursuit l’assistante sociale, nous avons pris l’habitude de demander systématiquement, en parallèle, le RSA, si elle n’en bénéficie pas déjà. » Dans le premier cas, le délai de réponse peut atteindre un an. Pour le second, deux mois suffisent.

Une étude de la Cour des comptes a ainsi montré que 26 % des allocataires du RSA deviennent allocataires de l’AAH en sortie du RSA.

Véronique, des années d’errance diagnostique avant l’AAH

C’est ce qu’a vécu Véronique H., après des années d’errance diagnostique. Durant toute sa scolarité et sa carrière, cette Mosellane a dû composer avec des douleurs aiguës et diffuses, de la fatigue chronique, des infections fréquentes, des blessures… Jusqu’à ce que l’aggravation de ces symptômes invalidants, alors inexpliqués, la contraigne, à 39 ans, à mettre en pause sa vie professionnelle de cheffe de projet.

Arrêt maladie longue durée d’abord. Puis le chômage. Et, en bout de course, le RSA, pendant un an. « Sans diagnostic, pas de reconnaissance du handicap et donc pas d’AAH. Si je n’avais pas touché le RSA, j’aurais pu me retrouver à la rue ! Ce minimum social est une vraie bouée de sauvetage pour les personnes victimes d’accidents de la vie, comme moi. »

Le verdict médical finit enfin par tomber, comme une délivrance, dans sa 43e année : Véronique H. est atteinte du syndrome d’Ehlers-Danlos hypermobile. Cette maladie rare, extrêmement invalidante, lui vaut désormais un taux d’incapacité de 50 à 79 % et l’AAH à taux plein.

« Je n’ai malheureusement pas droit à une pension d’invalidité, alors que j’ai bien cotisé pendant une quinzaine d’années, déplore-t-elle. Tout ça parce que ma maladie, rare et donc méconnue, a été diagnostiquée durant une période où je n’étais plus en capacité de travailler suffisamment. C’est totalement injuste ! » 

Cécile, un autisme à moins de 50 % d’incapacité

D’autres personnes handicapées, en revanche, sont condamnées à demeurer au RSA. En fin de vie professionnelle, comme Sylvie Taillandier. Ou de manière beaucoup plus précoce, comme Cécile Borme, 46 ans.

Avant que son autisme ne soit diagnostiqué, il y a trois ans seulement, elle enchaînait, sans comprendre, les burn out après quelques semaines en poste. Depuis, elle a appris à mieux connaître ses besoins pour ne plus s’épuiser. « Il faut que je puisse gérer l’éclairage, le bruit, l’intensité des relations sociales, mes outils de travail… Sinon, les journées de travail génèrent une fatigue inhumaine, au-delà de ce qui est imaginable. »

Alors, Cécile Borme galère pour trouver un poste d’agent administratif ou de vente. « Comme de nombreux autistes, j’ai une capacité imaginative et créative incroyable. C’est une vraie force mais les employeurs ne voient que ce qui leur fait peur .»

La MDPH lui ayant attribué un taux d’incapacité inférieur à 50 %, elle n’a pas droit à l’AAH. Pas plus à une pension d’invalidité. Son avenir, la Varoise l’imagine dans un métier indépendant, où elle pourrait gérer ses contraintes personnelles. « J’aimerais me former à l’hypnothérapie, mais je n’arrive pas à obtenir de financement. » En attendant, c’est donc le RSA qui lui permet tant bien que mal de tenir.

* Pour qu’une personne soit reconnue invalide par la Sécurité sociale, sa capacité de travail doit être réduite d’au moins deux-tiers à la suite d’une maladie ou d’un accident non professionnel. De plus, elle doit avoir cotisé suffisamment à la Sécurité sociale dans les douze mois précédant l’interruption de travail.

15 heures d’activité obligatoire pour les allocataires du RSA

Rendre obligatoire jusqu’à 15 heures d’activité par semaine pour les allocataires du RSA : voilà ce que prévoit le projet de loi plein emploi adopté le 10 octobre par l’Assemblée nationale. Le texte précise toutefois que les personnes « rencontrant des difficultés particulières et avérées, en raison de leur état de santé, de leur handicap ou de leur invalidité » pourront en être dispensées. Reste à savoir sur quels critères. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé suffira-t-elle ? Ou faudra-t-il justifier d’un taux d’incapacité minimum ? Dans les deux cas, Véronique H. n’en aurait pas été dispensée…

Comment 62 commentaires

Beau reportage Monsieur Seuret. Et qui pourrait bien “claquer le bec” pardonnez moi l’expression à ceux qui touchent l’AAH (dont je fais partie) toujours en train de déblatérer des méchancetés sur ceux qui touchent le RSA et les quelques petites aides dont ils bénéficient. L’attribution de l’AAH se joue au pourcentage prés et comme dans le cas de la dame aux jambes estropiées, loin de la réalité du monde du travail, les employeurs ne veulent pas des seniors, encore moins ceux avec un handicap visible ou invisible, avant il y avait les contrats aidés, certes pas la panacée, mais qui avec la prime d’activité pouvait garantir un revenu de 800 euro minimum par mois (sur une base de 20 h semaine).

Bonjour, âgée de 54ans, je souffre de la fibromyalgie depuis 15ans et d’autres pathologies, depuis j’essaie d’obtenir la reconnaissance de l’invalidité de la maladie, je ne peux travailler et à mon âge, impossible de trouver du boulot sans stress ou à tps partiel, c’est une maladie invalidante mais non reconnue. Je suis au chômage et pôle emploi me met la pression pour trouver du travail et cap emploi, association qui s’occupe des rqth, ne fait rien. Vraiment les gens comme nous sont mis à l’écart. Merci pour cet article. Je tenais à témoigner.

bonjour effectivement avec un rqth on est éjectée du monde du travail. J ai alerté a plusieurs reprises l état mais mes requêtes sont restées mortes , personnes ne se soucie de nos problèmes de santé et on nous laisse vivre sous le seuil de pauvreté. Une honte en France de cette maltraitance .

J’ai été à 80% de 1997 à. 2011 et quand j’ai demandé le renouvellement la MDPH m’a baissé le taux entre 50et 80 , mais le pire est quand j’ai déménagée en région parisienne en 2021 j’aî été reconnue entre 50 et 80. Jusque là c’est normal mais je demandais la revalorisation car mes problèmes de santé ont empires . Ils reconnaissent que j’ai des difficultés dans ma vie quotidienne mais que je peux travailler alors que je marche avec des béquilles .j’ai trois maladies auto-immunes, fibromyalgie, spondylarthrite anquilosante et maintenant une sclerose en plaques. Je tombe souvent, je ne suis plus attentive à ce que je fais.Bref, je suis comme beaucoup je touche le RSA mais pas à taux plein. Bref, je suis en procès depuis plus de 2ans.

J étais à l aah a 971euros on m’as d office a la retraite parce que j’ ai fait 62ans et je gagne que 634et je perte plus de 330e c est trop gros faite quelque chose

Bonjour,
Dans votre cas, il serait judicieux de demander le minimum retraite qui vous permettra d’avoir un complément pour percevoir environs 900 euros…
Bon courage.
Michel

Il faudrait aussi se pencher sur le devenir de toutes ces personnes handicapées aux passage à la retraite. Pour toutes celles (et notamment les femmes qui n’ont que du travail précaire ou mi-temp) qui ont peu de trimestres et des cotisations sur des bas salaires et qui sont directement rangées dans la case des fainéants et qui se retrouvent à L’ASPA (donc moins que la AAH) et à qui on diminue voire supprime l’aide au logement. Une personne qui a été médicalement reconnue handicapée à plus de 50% devrait avoir au minimum la retraite de 1200€ car elle n’a pas choisie le handicap et encore moins la discrimination à l’emploi qui était courante jusqu’à récemment. A l’époque, pas de Haute Autorité (la Halde) pour se défendre. C’est une HONTE, dans un pays des droits de l’homme, d’assimiler les personnes handicapées à des gens qui ont choisi de ne pas travailler ! Qui voulez-vous qui nous loue un petit logement avec de tels revenus. Même les HLM ont des exigeances de loyers, de plus la liste d’attente est de plusieurs années. A la retraite on ne guéri pas de son handicap, bien au contraire il s’aggrave. Quand dans cette France au rendra un peu de dignité aux plus faibles ?

Moi aussi j’ai une reconnaissance handicapées du a mes soucis de santé une hernie discal NN opérable depuis 1 ans edemie une douleur au genoux droit suite a ça je marche avec une canne et j’ai aussi des séquelle du a un accident et j’ai demandé l’AAH et elle ma était refusé donc pour le moment je suis au RSA

Je suis travailleur handicapé, je n ai pas le droit à l aah ,en vous laisse comme ça , je suis d’écouter. MDPH et ministère de la santé,il font rien. Cordialement Frédéric Haguenin

Bonjour, j’ai travaillé pendant plus de 25ans , handicapé depuis 2012 , sauf que depuis 2018 je touche plus rien du tout malheureusement lorsque j’aurai dû toucher une pension, malheureusement soucis administratif, donc je touche plus rien du tous depuis 2018 .

Monsieur Kdr, êtes vous dans la situation dont parle l’article???non, je ne pense pas, vu le commentaire idiot que vous avez écrit. Du coup, vous n’avez rien à faire sur ce site, allez plutôt sur facebook pour ce genre de reflexion, vous aurez de quoi vous occuper.
De plus, il n’est pas question d’avoir le temps ou pas de surfer sur internet, donc vous êtes hors sujet. Bon vent monsieur kdr.
A au fait…….j’ai combien de fautes……..

Bonjour je connais une personne qui a attendu 10ans pour être reconnu à toucher AAH pour avoir une maladie invalidante ds sa vie de tous les jours, je trouve les décisions médicales pas prises avec sérieux avec la personne et sans la voir et comprendre la maladie.
Et il faut pas croire que l’on peut vivre correctement malgré ces aides.
Quand ont sait que d’autres touchent des salaires mirobolant et peuvent manger et autres.
Alors que l’on nous répète de manger bio, pas à la porter de tous le monde.
Aujourd’hui les faibles retraites de certains sont catastrophique.
Vivre avec 1000 euros n’ai plus possible ds notre pays.
Il a sûrement certainement des choses à revoir.
Moi je perçois 783 euros et en plus ont me déduits les dépassements en pharmacie de 1 à plus sur la retraite. C’est honteux

Je suis en attente réponse dossier aah, 1 an d attente et on m’a retirer le rsa, et duccoup le rsa couple, et on m’a expliquer que pour être au rsa il faut être apte à travaillé, d ou notre radiation rsa couple, des lois sur le papier, mais pas appliquées, je cite l’assistante sociale :
“Nous ne sommes pas là pour rincer ceux qui ne peuvent pas bosser ”
Ça c est la réalité, sans revenu depuis juin, nous vivons depuis, 4 mois de la manche, j ai 2 maladies rares et mon conjoint a des soucis dos. Et on nous laisse ainsi.

Bonjour mon conjoint ne touche plus l’AAH et comme nous avons un enfant ensemble et que je suis propriétaire mon conjoint n’a pas le droit de toucher le RSA et nous nous sortons plus avec tous se que je doit payer

Salut, sympa tout ces témoignages..
Pour ma part, je suis handicapé et suite à un covid violent et des séquelles diminuent fortement ma vie active qui le force à rester alité.
Je suis donc en maladie longue duré sans RSA sans AHH car pas assez handicapé, dans un vide juridique car avant mes soucis de santé je gagnai trop ma vie mais le département de la Vendée à décider de me laisser crever.

Voilà, handicapé d’une jambe, perte de mémoire avec un bloc note en permanence, à 40 ans ma vie est ruiné sans espoir de remonter à la surface et les pseudo “Travailleurs Social” n’ont que faire de moi et de mes problème !

Sur ce … bon courage à tous.
Ben selva

Bjr on m a enlevé l ahh à l âge de 62 ns départ à l retraite pour moi et on m a pas donné le rsa vu que c est la carsat qui me paie désormais puisque je suis à la retraite 140 euros par mois et rien de plus 58 trimestres travaillés c est tout malheureusement à cause de mon handicap entre 50 et 79% DONC À 62 ANS TERMINÉ NI RSA NI AHH. QUE DOIS JE FAIRE ? L ahh me refuse 80% et je ne veux pas
l ASPA c est un prêt dont les héritiers doivent rembourser à ma mort

C’est compliqué à raison la législation a correctement appliquée de taux 50% à 79%, AAH est supprimé remplace ASPA, est ce que vous avez carte mobilité inclusion (invalidité quel est le taux ?).

Bonjour moi j a 51 as. J ai travaillé depuis 14 ans .je suis mère de 6enfants .je peut vraiment plus travailler et ça oudfz ma cie. Je touche 971.70 e part moi et je paye 890 e de factures donc in me reste 130e pour faire le moi .sans côté que j ai ma fille de 21 ans que lo.j arrive plus .ma santé ce degrades de plus en plus .Dépressions sur dépressions.marz se survivres .tout et très cher.

Bonjour,
J ai un fils qui a une maladie psychique ,avec un taux supérieur a 50%et inférieur à 80%… Nous l accompagnons dans toutes ses démarches administratives et médicales…Il vit reclus dans 9 mètres carrés. Dans 1 logement insalubre. Après des années d errances médicale . Un diagnostic est enfin posé. Il finit par accepter de prendre un traitement et un dossier MDPH est constitué. Il bénéficie de L AH depuis 2021 pour une périodede 2 ans qui se termine au mois d octobre. Un renouvellement est en cour seulement j apprend que ce n est pas acquis. Il y a un risque de refus . Depuis il vit dans l angoisse d un refus et de devoir se contenter du RSA… Je pensais qu automatiquement en étant reconnu handicapé il toucherait L AH . Cela lui permet de vivre plus correctement. Étant donné qu’il est incapable de travailler que va t il devenir ? C est la double peine. Plus de vit sociale, pas de perspective d avenir, et maintenant une autre épée de damoclés pas assez pour vivre décemment … Il aurait préféré ne pas souffrir d une maladie et avoir les mêmes chances que les autres.

Reconnue handicapée depuis l’âge de 21 ans , j’ai obtenu 80%, mais dans la même situation que votre fils .
Reconduite tous les 3 ans au début puis 5 ans jusqu’en 2007 où l’on m’a enfin accordé 10 ans.
Mais j’ai vécu dans la peur, même si j’étais paraplégique et avec un état qui n’a jamais cessé de se dégrader, tout dépend du médecin conseil « gratte papier » surtout
En 2026, je dois renouveler ma demande, et vu le «  je m’en foutismr » de la MDPH , j’appréhende encore……

A 52 j ai eu un accident de travail ils m’ont mis retraite handiper j’ai une halgoditrophie plus j’ai une phybromalgie et j’ai pas droit à la MDPH

Bonjour, reconnu RQTH illimité après 3 ans de combat je n’ai pas droit à la AAH. Je suis atteinte de Fibromyalgie, spasmophilie et dépression en yoyo. Pole emploi ma fait suivre 6 mois un parcours santé avec psy, infirmière, conseiller emplois ou création d’entreprise adapté, résultats ils ont conclu qu’il était impossible de me faire travailler. Malgré tout je n’ouvre pas le droit à la AAH. Je suis donc au RSA (couple) . Mon mari lui est dépressif depuis le décès de sa mère ( 2 ans) perdu 8 kg et à une flebyte plus une infection du sang il à été hospitalisé et sortis avec un traitement de 6 mois et divers rendez vous en externe, il est reconnu RQTH illimité mais RSA ( couple). Nous touchons 950€ à deux avec un loyer et charges fixes de 840€ par mois. A côté de ça autour de mois un homme de 52 ans sans permis de conduire et handicapé n’est pas reconnu RQTH mais à reçu le macaron handicapé pour stationner. Une dame de 61 ans qui n’a vraiment pas grand chose ( je la connais depuis plus de 35ans) se fait suivre pour des angoisses ce qui ne l’empêche en rien de vivre, elle fait des km par jour à pied, elle est à toutes les fêtes, repas traîne au café va se baigner bref elle vie …. à eu sa fille, un logement social,touche la AAH depuis 20 ans et il lui on dit raissament de basculer sur la retraite. Ça c’est la réalité. Je ne sais pas comment sont évalués les critères pour arriver à 50% ou 80% mais franchement je pense plus que c’est à la tête du client, quelle tristesse.
Courage à tous et bravo Monsieur pour votre l’article.

Bonjour a tous a ce que je vois je ne suis pas la seule a avoir ete traiter comme une M..DE de la part de la MDPH on ma jeter comme une lepreuse car je suis soit disant capable de travailler a plein temps ,je suis diabetique , 2 infarctus ,algodystrophie , et apnee du sommeil et bien oui c est rien va bosser .j ai 56 ans et mes pathologie sont genetique et une amie qui ai diabetique par l alcool est a 100% avec la mdph .a l origine L’AAH a ete creer pour les diabetique ( les vrai ) et pas pour les malades imaginaire .moi j ai pris un avocat maintenant je ne lacherais pas

Bonjour après un an de procédure refus de renouvellement daah je suis diabétique type 2 insulino dépendante depuis 15 ans j’ai 58 ans on me demande de retravailler je suis reconnue invalide entre 50 et 80 pour cent je vais travailler sur un contrat mi temps qui ne me garantie pas un CDI on doit se taire voilà la réalité actuelle

Notre fils âgée de 18 ans et atteint d’autisme il travaille en ESAT ,il et reconnu entre 50%et 80% ont n’a du faire une demande au près de la l’mdph pour la AAH et l’on accordé mets la CAF qui verse cette aide en complément de son petit salaire ben là CAF refuse à notre fils cette aide, honteux..

Je suis malade des reins je souffre énormément de la station debout pénible et même assisse j ai fait ma demande de mdph mes toujours refusé je suis du coup reconnu travailleur handicapés mes je sais que je ne pourrais pas tenir deux heures dans un boulot donc je vis très mal je me privé de tout et je mange pas a ma fin vu qu une fois les factures payés il me reste rien voilà la France d aujourd’hui on n aidé beaucoup les étrangers mes nous ont nous laisse dans l oubli total

Je suis dans le même cas que ces personnes… J’ai fait une formation de Secrétaire Assistante en reconversion professionnelle.. Je voulais chercher un emploi à temps plein mais mes problèmes de santé m’oblige à prendre un mi-temps… Et je ne suis pas là seule dans ce cas-là. J’ai une amie d’enfance qui a galéré des années… Elle a fait un AVC et a été paralysée de la moitié de son corps… Là, ils lui ont accordé l’AAH. Résultats… Elle s’est laissée mourir… 9 mois plus tard !

Je suis malade depuis 3 ou 4 ans , il m a fallut du temps et une tentative de suicide pour accepter que je ne pourrais pas retrouver mes capacités.
Il y a des phases lorsque mon acth est élevé et peut durer des mois ,que je ne peux même pas me lever tellement cette souffrance physique et psychique sont insupportable.
Je suis en insuffisance surenalienne, aucun medecin ne m explique clairement de quoi je souffre et quel sera mon avenir avec cette maladie .
Je stresse beaucoup en quasi permanence, ça a provoqué une agoraphobie.
Ma vie était très différente avant de tomber maladie

13ans d’allergie à la lumière, épileptique et souffrant 6 mois de l’année durant la saison froide de crises de goutte (rhumatismes avec inflammations, maladie du aux reins)/j’ai toujours été au RSA,le problème c’est que lorsque l’on vit en ville les docteurs veulent des rdv de 10à15minutes,et aucuns ne prend 2h pour remplir le dossier de l’aide handicapé.. c’est très vrai et je n’espère aucune aide et aucune retraite, j’ai appris à survivre au jour le jour et à ouvrir les poubelles simplement..

C’est mon cas. J’ai 58 ans, je suis infirmier, reconnu comme TH, pour pluri pathologies et je suis sans véhicule. Comme je peux encore travailler en mi-temps, je ne demande rien pour l’instant, je me contente du RSA. Ai je raison ?

Bonjour
En qualité de retraite
J’ai été reconnu par la MDPH avec un taux d’invalidité entre 50 et 80%
Mon dossier est en cours à la CAF ai-je droit à une pension d’invalidité ? ?
Merci pour votre assistance.
Andre louis Bocquet

un cancer protège aortique. lobe du poumon g enlever encore protège au niveau cœur mdph reconnue station pénible debout mai pas de aah que faut t il faire svp merci mai il son fou c médecin qui font la pluie et le beau temp 6 mois d atente pour nous dire sa

Bonjours en 2010 j ai été atteint d un cancer du sinus plus sarcoidose 2 ans après spondylarthrite ankylosante, puis opéré canal carpien la mdph ma déclarer entre 30 et 50%donc pas de aah,y a 2ans rupture du tendon épaule supras épineux avec sequel donc ne pouvant plus reprendre mon travail dans la viticulture j ai refait une demande à la mdph 1 ans après refuser j ai fait apel et pas de réponse j ai passer devant le médecin conseil de la msa qui m’a fait une demande de pension d invalidite cela fait un ans que j attend la réponse je suis dans l attente ayant du mal à trouvé du travail à 53ans je suis au rsa voilà mon histoire merci de m avoir lu .stephane

Bjr il me semble que vous n avez aucun commentaire des personnes qui JUSTEMENT sont intéressés par l approbation de cette pension avez vous vérifié et pris le temps car il y a tellement de fraudeurs.. j’ai mal aux cheveux j’ai mal derrière mon doigt de pied enfin un article qui fait du buz sans aucune certitude de la réalité des personnes intéressés par cette allocations. Les personnes sont vues par un médecin conseil à l assurance maladie qu avez vous à dire pour les commentaires sur bos question .. encore des journalistes à la con …voilà mon avis

J’ai des soucis depuis mes 5 ans de nombreuses hospitalisation et j’en passe de multiple opération. Une double greffe… mais qui engendre d’autre soucis et à pei e reconnu travailleur handicapé alors que la vie de tous les jours et souvent une corvée avec ma santé à quand de bonne décision pour les bonne personnes? Car bien nombreux sont ceux qui simule et y ont droit et ceux qui ont vraiment un handicapé sont laissé de côté

Je suis à L’AAH et je ne peux plus travailler à cause de ma colonne vertébrale qui est inoperable, sachant que le neurologue, ma dit que s’était trop près de la moelle ipenière, que s’il m’opérer je pouvait être paralyser à vie,de ce faite je ne peux plus beaucoup bouger, et de ce faite je ne sais pas si j’ai le droit à une pension d’invalidité ?
Je vis seul et je n’est personne pour m’aider chez moi, alors dites-moi comment faire ?

Bonjour,
Je suis reconnaissant handicapés depuis 12 ans mais je touche pas la AAH malgré que j’ai des pbs de santé plus une maladie chronique malgré mes souffrances je suis avec le RSA et chaque fois lorsque je fait du recours me répond toujours que je ne peux pas avoir lAAH et d’après mon médecin me dit que le département 93 et toujours comme sa car il ya beaucoup de monde et je trouve sa qui n’est pas logique car je souffre et j’arrive pas a travailler et je n’est jamais trouvé un travail ou une proposition de travail car mon âge comme senior est 60 ans dans 2 mois alors on est entrain de souffrir et on arrive meme pas a manger je ne parle pas des vacances car sa c’est impossible pour mois et ma femme donc on vie dans le stresse et les douleurs affreuses j’espère que les responsables nous trouvent une solution et si quelqu’un peux me renseigner si je peux demandé la retraite minimum svp et merci

Bonjour,moi pour un renouvellement de l mdph j ai attendue 2ans et 1 mois mon ex belle-mère m’a aidé pour payer mon loyer, l assurance et à survivre je vais prendre le 11 novembre 59 ans normalement avec mon handicap je suis obligée de prendre ma retraite à 62 ans ,j ai peur de me retrouver dans la misère

Il faudrait aussi se pencher sur le devenir de toutes ces personnes handicapées aux passage à la retraite. Pour toutes celles (et notamment les femmes qui n’ont que du travail précaire ou mi-temp) qui ont peu de trimestres et des cotisations sur des bas salaires et qui sont directement rangées dans la case des fainéants et qui se retrouvent à L’ASPA (donc moins que la AAH) et à qui on diminue voire supprime l’aide au logement. Une personne qui a été médicalement reconnue handicapée à plus de 50% devrait avoir au minimum la retraite de 1200€ car elle n’a pas choisie le handicap et encore moins la discrimination à l’emploi qui était courante jusqu’à récemment. A l’époque, pas de Haute Autorité (la Halde) pour se défendre. C’est une HONTE, dans un pays des droits de l’homme, d’assimiler les personnes handicapées à des gens qui ont choisi de ne pas travailler ! Qui voulez-vous qui nous loue un petit logement avec de tels revenus. Même les HLM ont des exigeances de loyers, de plus la liste d’attente est de plusieurs années. A la retraite on ne guéri pas de son handicap, bien au contraire il s’aggrave. Quand dans cette France au rendra un peu de dignité aux plus faibles ?

Bonjour , je suis adulte handicapée avec un taux entre 50 et 79 % , j’ai eu 62 ans en juillet 2023 , de ce fait je n’ai plus droit à la AAH , je suis au RSA depuis novembre 2023 et on me demande de travailler 15 h par semaine . Est-ce le CEDIS a le droit de me forcer a travailler alors que j’ai la RQTH .
Merci d’avance

Bonjour
Étant reconnu RQTH, possedant une rente à vie tous les 3 mois à 15% d invalidité et prochainement droit au RSA, suis je concerné par les 15 h à effectuer ?
Je précise que je ne peux PLUS
manipuler une epaule .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la Politique de Confidentialité de Google et l'application des Conditions d'Utilisation.