Sclérose en plaques : diagnostiqué, il n’est plus le bienvenu au travail
Après son diagnostic de sclérose en plaques (Sep), il a subi mauvaise volonté et brimades de son employeur. Ce dernier préférerait le voir en arrêt qu’en mi-temps thérapeutique. Éric témoigne dans L’Obs.
Le récit commence à la première personne du singulier. Dans L’Obs, un jeune homme de 27 ans, nommé Éric, raconte son combat depuis qu’il a appris, il y a un an, qu’il avait la sclérose en plaques (Sep). « D’une manière plutôt inattendue, c’est sur le plan professionnel que ça a été le plus compliqué. »
Au début, ses supérieurs lui assurent qu’ils ne le lâcheront pas. Mais quand vient le mi-temps thérapeutique, aucun poste de travail adapté ne lui est garanti. Les indications de la médecine du travail ne sont pas prises en compte.
En dépression pas à cause de sa maladie mais de ses employeurs
Ses collègues le soutiennent mais il raconte brimades et insultes de la part de ses supérieurs. « On me disait que ce mi-temps ne servait à rien, qu’il valait mieux que je reste en arrêt maladie si c’était pour leur occasionner autant de soucis. »
En dépression aujourd’hui, « ce n’est pas à cause de ma sclérose en plaques mais bien à cause de mes employeurs ». Alors son récit passe à la première personne du pluriel. « Nous, malades, n’avons pas à être poussés vers des déclarations d’inaptitudes à l’exercice d’une activité professionnelle alors que nous pouvons pourtant toujours travailler. » Et que la volonté est là. « Personnellement, je suis bien plus motivé à l’idée de travailler qu’auparavant mais ça, personne ne l’a saisi. » Signalé par Élise Descamps
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