Cannabis thérapeutique : feu vert pour l’expérimentation

Publié le 12 juillet 2019 par Johanna Amselem
Le cannabis thérapeutique pourrait être notamment autorisé dans certaines formes d’épilepsie sévère, les soins support en oncologie, soins palliatifs et pour le traitement de la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques.

L’Agence nationale de sécurité du médicament a ouvert la voie à un test grandeur nature de l’utilisation du cannabis thérapeutique.

L’avis était attendu. Jeudi 11 juillet, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s’est exprimée en faveur de l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France. « Après analyse, l’ANSM entérine l’avis du Comité scientifique spécialisé temporaire [créé pour évaluer la pertinence de l’évaluation du cannabis thérapeutique, NDLR]. L’agence s’engage dès à présent à préparer, avec les différents services de l’État concernés, les modalités techniques de mise en œuvre de l’expérimentation », indique l’avis mis en ligne sur le site de l’ANSM.

Comme le rappelle Le Monde, l’ANSM avait déjà donné un accord de principe fin 2018. En effet, elle avait alors mandaté le comité d’experts afin qu’il réfléchisse aux contours de l’expérimentation.

Pour les patients en impasse thérapeutique

Alors, quel sera le public visé par le cannabis thérapeutique? Notamment, les patients « en impasse thérapeutique ». Ainsi, Le Parisien en dresse la liste : ceux qui souffrent de certaines formes d’épilepsies résistantes aux traitements, de douleurs neuropathiques (résultant de lésions nerveuses). Ou encore d’effets secondaires de chimiothérapies.

En cas de contractions musculaires incontrôlées de la Sep

Ce n’est pas tout. La prescription pourra également concerner les soins palliatifs, les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques ou d’autres pathologies du système nerveux central. Les médecins spécialisés dans ces indications seront habilités à prescrire le cannabis thérapeutique. Ils seront tous volontaires.

Cependant, il ne s’agit en aucun cas de prescrire des joints sur ordonnance. En effet, le cannabis thérapeutique sera uniquement sous forme de produits inhalés (huiles ou fleurs séchées) ou ingérés (solutions buvables, capsules d’huiles ou gouttes).

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Comment 6 commentaires

Je suis complètement d’accord, je suis paraplégique depuis 38 ans, obliger de prendre des anti douleurs comme l’erika, le soir témésta Stilnox, c’est pire le le cannabis médical
Amicalement

je suis ok pour une formule thérapeutique très encadrée, mais je crains que les gens en charge de ce dossier ne soit pas des plus sérieux.
c’est la pore ouverte à tous les fumeurs d’herbe qui fait rire de passer à de la drogue dure ce qui est et va devenir le fléau de notre société déjà très dépravée.
je suis désolé pour ceux qui en ont vraiment besoin pour se soigner.

Et voila ! dés que l’on parle cannabis il faut s’ attendre à ce genre d’arguments (désolé) mais tout à fait à coté de la plaque.
Les “gens en charge du dossier” vont avoir du boulot pour expliquer tout ça.
Notre “société dépravée” Française est (dans ce domaine comme dans bien d’autres) en ce qui concerne les personnes handicapées complètement à la traine de ses voisins europeéens.

Je vaiis juste essayer de faire rapide et simple , aprés il y à Mr Google.
1: cannabis qui “fait rire” entre autre , à cause de cette molécule : le THC.
2: cannabis thérapeutique. le canabidiol : CBD en huile ou en gélules avec un taux de THC “qui “ne fait plus rire” mais qui soulage de la douleur et posséderai d’autres effets dans d’autres domaines médicaux.
Voila , donc ne surtout pas confondre , mais il y à du travail à faire…

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